jeudi 31 mai 2012

L'éducation rurale offre des perspectives prometteuses du Maroc les femmes d'une révolution tranquille

Les femmes dans les régions reculées du Maroc bénéficient d'un projet d'alphabétisation qui enseigne également les droits civils, la numération et l'apiculture.

L'alphabétisation des femmes au Maroc.Fatima Kadmire , l'un des bénéficiaires du programme d'alphabétisation pour les femmes à Beni Zuli. Photographie: Santorri Chamley

Dans une salle de classe minuscule au centre Maison de soutien Citoyenneté pour l'éducation des filles et des femmes rurales de Beni Zuli, un village isolé à Zagora, au plus profond dans le sud-est du Maroc vallée du Draa, Fatima Kadmire décrit comment apprendre à lire et à écrire est la transformation sa vie.

"La meilleure chose est que je peux maintenant composer des numéros et envoyer des messages texte sur mon téléphone portable sans avoir à compter sur les autres de le faire pour moi», dit Kadmire, 21 ans, qui est assis devant un petit bureau à l'avant de la classe .

Elle est l'un des bénéficiaires d'un programme d'alphabétisation accélérée ciblant les femmes et les filles rurales à Zagora et d'autres régions éloignées au Maroc dans le cadre de la stratégie nationale d'alphabétisation. La classe elle est inscrite dans est géré par l'Association pour le Développement des Femmes et de la Solidarité (Afdes).


"Afdes" fait partie du Réseau Associatif pour le Développement, la Démocratie et (Razded), un groupe de coordination des associations et ONG établies en 2007. L'objectif de l'organisation est de renforcer le rôle des femmes dans le développement économique de Zagora et le processus démocratique, en partenariat avec le département de l'alphabétisation.

Ainsi que les 300 heures, ils doivent acquérir de base en lecture, écriture et calcul, les bénéficiaires reçoivent des leçons en matière de droits sociaux et civils, les activités de développement, l'environnement et génératrices de revenus telles que le tissage, la boulangerie et l'apiculture.

La Maison de Citoyenneté, ou la citoyenneté Maison - un bâtiment de couleur pêche en face de la mosquée sur la rue principale de Beni Zuli - est l'un des premiers centres d'éducation des adultes de soutien communautaires au Maroc. Il a été construit pour aider adresse un des plus grands obstacles à l'éducation que rencontrent les femmes et les filles rurales: le manque d'accès aux centres d'apprentissage et les écoles moyennes (assisté par 12 - à 16 ans), qui sont généralement situés très loin de la maison.

Beni Zuli, qui compte 18.000 habitants, est un beau village avec traditionnelles maisons en briques crues. Comme le reste de la province, elle est flanquée par les imposantes montagnes de l'Atlas, son paysage aride est ponctué par un chapelet de palmeraies luxuriantes et des oasis. Le village est l'un des plus distant à Zagora, qui lui-même est un lecteur de deux heures et demi le long d'une route de montagne étroite de la plus proche de l'aéroport, à Ouarzazate. Avec plus de 70% de sa population âgée de 280 000 moins de 30 ans, la province est parmi les régions du programme cibles principales.

Le plus proche l'école intermédiaire à Beni Zuli est à 14km (8.6 miles), à Zagora Ville. Quand il n'est pas déserté en brûlant, l'isolement poussiéreux (les températures peuvent atteindre 48 degrés en été), sa rue principale est fréquemment utilisé par les charrettes à ânes. En l'absence de transports publics vers et à partir du village, la seule option pour ceux qui n'ont pas de transport privé est partagé "grand taxis": anciens, recyclés à quatre portes Mercedes. Ils sont utilisés pour la ville à ville et de la ville à village de transport et le coût 10-15 dirhams (72p-£ 1,08) d'une personne. Mais avec plus de 40% de la population vivant du village en dessous du seuil de pauvreté, ils sont inabordables pour beaucoup.

Ainsi que des centres communautaires de soutien comme l'Citoyenneté Maison de cours d'alphabétisation accessibles sont organisées dans les mosquées et autres lieux publics. Avec environ 240.000 de la vie de Zagora population majoritairement berbère et l'arabe dans les endroits difficiles à atteindre les zones rurales, des centaines de dortoirs pour les filles modestes ont également été construites à proximité des écoles secondaires dans le cadre du programme d'alphabétisation accélérée. D'autres sont prévus.

Un des principaux objectifs du programme, qui permet à Kadmire et d'autres femmes et filles rurales à surmonter les profondes contraintes culturelles et traditionnelles, est intégré au développement social et économique. La post-alphabétisation formation leur permettra de consolider les compétences en littératie qu'ils acquièrent, les préparer à exécuter des micro-projets.

Cette aide, qui promet de sortir les femmes rurales à sortir du cycle de l'analphabétisme et la pauvreté, est le bienvenu. SM le Roi Mohammed VI a poussé à travers des réformes marquantes de la code de la famille Moudawana contre une opposition farouche des conservateurs religieux en 2004. Les mesures ont tenté de répondre à un large éventail de questions, y compris le mariage de mineurs, les droits des femmes, la violence domestique, travail forcé des enfants et le trafic sexuel. Malgré les réformes, cependant, de nombreuses femmes rurales restent citoyens de seconde classe.

Près de 20.000 femmes et filles ont bénéficié de l'accélération, programme d'alphabétisation financé par l’État depuis qu'il a été introduit à Zagora en 2007. Ses dons portent sur les frais de cours, de formation des enseignants et des outils d'apprentissage tels que les manuels et les stylos.

"La tendance a été de passer d'alphabétisation standard, dans lequel les programmes sont limités à enseigner aux étudiants les bases de la lecture, l'écriture et le calcul, à un programme d'alphabétisation de l'intégration sociale des bénéficiaires dans leur environnement. L'objectif est de 1 million de bénéficiaires par an et à réduire les taux d'analphabétisme au Maroc à 20% d'ici 2016 », explique El Habib Nadir, directeur du département de l'alphabétisation dans le ministère de l'éducation.

mercredi 30 mai 2012

Maroc et le Canada lancent le projet «Bajiysm"

Lundi était à Dcheira (Province Inezgane Ait Melloul), a lancé un projet d'appui à la conduite des établissements d'enseignement, par le ministre de l’Éducation Nationale El Wafa M'Hamed, dans le cadre d'un partenariat entre le Maroc et le Canada.

Il est envisagé ce projet, qui s'étend sur quatre ans (2011 - 2015), la valorisation de l'indépendance de la gestion des écoles publiques par le renforcement de la capacité des gestionnaires de ces institutions et le reste des ressources humaines, et de promouvoir une culture de l'évaluation des performances.

Selon la présentation, ce nouveau projet, connu pour faire court, "Bajyism", vise à améliorer la qualité de l'éducation de base pour les élèves et les étudiants qui sont réticents à 9000 et 705 établissements d'enseignement public au Maroc, afin de leur permettre de contribuer à l'économie du savoir.

Il contribuera au projet, qui bénéficiera de la majeure partie des établissements d'enseignement, à l'appui de l'égalité entre les hommes et les femmes dans le développement et la mise en œuvre de projets d'établissements d'enseignement.

Le projet, qui a été lancé en présence, en particulier, l'ambassadeur du Canada au Maroc, Christoph Wilcke, pour soutenir la décentralisation et la déconcentration au chemin de l'école.

Selon El Wafa, le projet "Bajyism", vient à l'évaluation des efforts du Maroc visant à accélérer le rythme de la réforme du système d'éducation et de formation, ce qui place l'institution au centre d'intérêt dans le système éducatif.

Il a souligné que le pari est de restaurer la confiance dans les écoles publiques qui exigent une meilleure gestion des établissements d'enseignement, ce qui est sans aucun doute aura un impact positif sur la qualité du système éducatif.

Pour sa part, l'ambassadeur du Canada que ce projet est un modèle de partenariat qui lie son pays au Royaume du Maroc, rappelant que l'Agence canadienne pour le développement international face depuis 2003, la réhabilitation du système éducatif au Maroc.

mardi 29 mai 2012

L'introduction des NTIC dans l'enseignement au Maroc, gage de qualité

Le ministre marocain de l'Education nationale, Mohamed El Ouafa, estime que l'utilisation des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) dans les systèmes d'enseignement et de la formation est un gage de qualité.

« Le système de l'enseignement, du primaire au secondaire, ne souffre pas d'un problème de programmes pédagogiques ni de manuels scolaires, mais plutôt d'un problème de qualité », a indiqué le ministre dans une déclaration diffusée par la radio Rabat Chaîne-Inter dans son journal de l'après-midi.

M. El Ouafa avait assisté à la cérémonie de remise des prix aux enseignants, inspecteurs et formateurs ayant participé au 8ème concours national des TIC dans le domaine de l'enseignement et de la formation, organisé par le ministère en partenariat avec "Microsoft Maroc".

La lauréate du premier prix a signalé avoir été récompensée pour un scénario pédagogique portant sur la pollution de l'eau et destiné à promouvoir la conscience écologique auprès des élèves et à présenter, aux enseignants, les étapes à suivre pour dispenser un cours en la matière.

Près de 200 enseignants ont pris part à ce concours, qui a été marqué par la présentation de travaux en rapport avec la gestion des données et des sites internet et de près de 70 scénarios pédagogiques.

lundi 28 mai 2012

Enseignement marocain :Le problème de la base ou la base du problème




L’enseignement n’est pas seulement l’un des problèmes, comme on dit souvent pour relativiser son échec. C’est le problème lui même.
Comment prétendre se positionner parmi les autres si l’on ne dispose pas d’un enseignement efficient ? Comment convaincre nos enfants même d’aller à l’école lorsque devant leurs yeux, au premier tournant ils butent sur des chômeurs éclairés assis à l’ombre avec leurs diplômes dans la main en guise de chasse-mouche et d’éventail ? De quels arguments pourrions-nous encore étoffer nos propos devant une jeunesse en perdition dans les méandres d’une modernité dont ils ne connaissent pas les codes servant à la déchiffrer ?
Allons-nous continuer à abuser des générations après d’autres en leur fraisant croire qu’ils maîtrisent le monde de la technologie parce qu’ils savent écrire un message douteux dans leur langue maternelle en caractères latins, parce que nous n’avons pas été capables de leur fournir des programmes en Tamazight ni en Arabe ? A quand donc la désillusion qui nous fera voir le monde tel qu’il est vraiment et non pas tel que nous le croyons ? Être incapable de se voir en face ou avoir le courage de démasquer nos illusions, that is the question !

      Le ministère de l’enseignement pourrait-il répondre à la question de savoir la raison pour laquelle les exemplaires de la charte n’ont pas été généralisés et mis à la disposition de tous les intervenants dans ce domaine ? Pourquoi s’est-on donc limité à mettre dans le secret des dieux seulement les services d’encadrement pédagogique et avoir omis les enseignants, fer de lance du système qui sont directement sur le front pédagogique ? N’est-ce pas en effet une guerre que nous menons tous contre l’ignorance et l’analphabétisme, chacun selon son niveau de responsabilité ? Qui oserait encore nier aujourd’hui que se sont les enseignants qui sont mis à l’index chaque fois qu’il s’agit de présenter le bouc-émissaire idéal sur l’autel de la baisse du niveau scolaire ? Alors pourquoi ne sont-ce pas eux qui sont consultés directement ? Ou bien préfère-t-on ne leur offrir qu’un ersatz de cette charte sous forme d’un " projet de document sur l’organisation de l’année scolaire", sans aucune référence à l’exception de la liste des auteurs, forcément inconnus du grand public ?


    Je pense que tant qu’on continuera à vouloir décréter l’apprentissage, à partir des bureaux soyeux, au lieu de travailler en profondeur en commençant par le bas, toute réforme entreprise ne sera qu’un simulacre né dans l’esprit de gens qui ont encore certainement beaucoup de choses à ...apprendre. L’apprentissage ne se décrète pas comme le dit si bien Philippe Meirieu et si nous voulons obtenir un résultat concret, nous devons, bien sûr, commencer par débattre de la finalité de l’enseignement ; mais aussi prendre le taureau par les cornes et écouter les praticiens du domaine.Tout le monde, diriez-vous n’a pas grand chose de pertinent à dire et quand il s’agit de théoriser les expériences acquises, l’on se heurte incontournablement à des lieux-communs réitérés sans relâche par les professionnels, si ce n’est parfois à des inepties pures et simples. Mais qu’avez-vous donc fait pour que l’acte d’enseigner puisse passer, chez ces gens, que vous jugez ignares, de l’acte végétatif à l’acte conscient et réfléchi, susceptible d’être théorisé et enrichi par le savoir-faire des autres et capable à son tour de contribuer à enrichir incessamment la pratique didactique ?

     Dans certains centres de formation pédagogiques à tous les niveaux les "apprentis sorciers" à savoir les futurs enseignants sont pris en charge par des pédagogues sans pédagogie car, pour la majorité leurs connaissances ne sont nullement basées sur aucune pratique tangible mûrie par une longue et patiente réflexion, mais seulement sur un savoir livresque (lieberstellung) et ne constitue qu’un vernis pédagogique pour la consommation locale devant un public de non-initiés.

   Les centres de formation des instituteurs, auxquels normalement devraient être réservés les meilleurs pédagogues et le meilleurs encadreurs afin de produire des praticiens éclairés à la base de l’édifice de l’enseignement sont malheureusement ouverts à des personnes,qui, généralement n’ont d’autres compétences que le nombre d’années passé dans la carrière d’instituteur même, ou encore leurs relations partisanes et autres avec un centre de décision quelconque. Comment oser donc compter sur un enseignement performant si la base même de cet édifice est en terre meuble ?

       Dès que la gangrène a commencé dans ce corps anémié de l’enseignement, comme dirait le docteur Harouchi, les virus n’ont fait que se multiplier et engendrer des espèces virales de plus en plus récessives. C’est ainsi que les premières promotions de bacheliers à peines alphabétisés ont "contaminé" plusieurs générations de leurs élèves qui se sont ensuite disséminés à travers des services stratégiques du pays, dont bien sûr l’enseignement et c’est ainsi qu’est née et s’est multipliée la chaîne de la médiocrité. Et dans un bouillon de culture favorable, cela a donné naissance au monstre hybride de l’incapacité et de l’incompétence dont la baisse du niveau scolaire n’est que la partie émergée de l’iceberg. Le germe a pris racine et ce ne sont pas les quelques timides injections de réformes rapiécées importées d’outre-mer qui en viendront à bout.


      Réformer l’enseignement devrait, à mon sens, être mené en parallèle avec une réforme patente du projet de société. Et tant que que nous ne savons pas quel genre de société devra être le nôtre pour le siècle à venir il est pratiquement vain de perdre du temps et des ressources faramineuses à vouloir faire avancer une monture dont nous ne faisons que darder le bât. Si vraiment nous estimons qu’il est de notre devoir de prendre le train de la modernité en marche, alors il faut faire vite, avant que plusieurs wagons ne nous séparent irrémédiablement de la motrice. Mais pour cela il faudrait savoir que nous rendrions indirectement un immense service à notre enseignement en agissant sur bien des domaines apparemment sans relation avec la pédagogie ni la didactique.

      Bien sûr le savoir, dit-on, serait perdu s’il n’ y avait pas les fils des pauvres, mais il ne faudrait point pour autant employer cet adage désuet pour soutenir qu’il faudrait de plus en plus de pauvres pour augmenter le nombre de savants de par le monde. C’est là une absurdité que n’importe quel ignorant mettrait rapidement en évidence.

  L’aisance n’est pas la richesse ! Alors que l’élève marocain ne manque d’abord de rien de ce qui est jugé, par consensus indispensable à une vie décente, au lieu de profiter de la sobriété camélienne des démunis pour décréter que cet "indispensable" se limite à un sac de farine noire vermigène, à un pain de sucre fade et à un paquet de thé sans saveur, malgré toutes les publicités mensongères.

   Notre pays ne peut continuer encore longtemps à faire sienne la politique de l’épicier dont la devanture est éblouissante, éclairée au néon étincelant, mais dont l’arrière-boutique est infestée de rats et de détritus en tous genres. La diversité des régions et des idiomes devrait être considérée comme un facteur progressiste et non comme une partie honteuse de soi qu’on n’ose montrer que rythmée de mouvements synchrones, suivant une musique qu’on ne considère comme intéressante que si les étrangers la jugent comme telle. Et si vraiment l’on ne peut se démarquer de la tendance libérale qui privilégie les devantures et les néons, alors que tout le pays profite à mesures égales des produits que nous commercialisons.

    Personne à mon avis n’a le droit de se considérer plus marocain qu’un autre sous quel prétexte que ce soit. Nous sommes tous dans la même galère, alors nous serons tous sauvés grâce à l’effort de tous, sinon nous redeviendrons les esclaves de ceux qui, à travers les décennies de colonisations passées n’ont fait qu’éprouver de loin nos capacités et qui n’hésiteront pas à nous remettre les boulets aux chevilles, une fois qu’ils jugeront que l’aliénation psychologique et culturelle ne suffisent plus à garantir leurs intérêts. Il n’est pas encore trop tard, non pas pour être parmi les leaders, seul un peuple débile ou attardé mentalement pourrait encore se hasarder à en rêver par les temps qui courent, mais pour être dans la file de ceux qui arrivent à déchiffrer les hiéroglyphes du progrès sans trop y perdre notre âme ni notre identité.

vendredi 25 mai 2012

Plus de 6160 établissements privés au Maroc


Le Maroc compte plus de 6160 établissements d'enseignement privés couvrant le territoire national, dont 50% sont situés sur l'axe de Tanger - Casablanca, accueillant près de 900 mille élèves, a indiqué le secrétaire général de la ligue de l'enseignement privé au Maroc, M. Abdessalam Amor.

Invité, jeudi, de la radio nationale dans le cadre de son programme "nafida sabah" à l'occasion du 6è forum national de la Ligue de l'enseignement privé au Maroc organisé par la ligue du 25 au 27 mai 2012 à Tanger sous le thème "la bonne gouvernance, levier essentiel pour la qualité de l'enseignement privé", M. Amor a affirmé que les établissements privés emploient 100% d'enseignants stables au niveau primaire, expliquant que les circonstances n'ont pas permis de réaliser cet objectif au niveau des collèges et des lycées.

Il a, notamment précisé que pour garantir la qualité et le rendement escomptés de l'enseignement privé, les établissements d'enseignement privés doivent se faire assister d'enseignants de l'enseignement public au lieu de s'appuyer sur des enseignants débutants.

M. Amor a rappelé, dans ce contexte, les initiatives prises par les établissements privés pour former les diplômés en partenariat avec le ministère de l'éducation nationale, l'agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences en vue de former des enseignants, indiquant que la formation de plus de 600 enseignants d'une première promotion a été assurée ainsi que celle de plus de 400 enseignants d'une deuxième promotion à l'échelle nationale.

Par ailleurs, il a observé que l'enseignement privé a adopté le style de gouvernance, un nouveau style de gestion de la chose éducative à travers une participation collective pour engager tous les acteurs éducatifs (parents, enseignants) dans la prise des décisions idoines pour l'amélioration de la qualité de l'enseignement alors que les décisions étaient prises, auparavant, par le ministère de tutelle, les délégations, les académies.

jeudi 24 mai 2012

Différents points de vue sur la stratégie des centres de Formations Pédagogiques

Encore des centres régionaux pour l'éducation des carrières et la formation, qui ouvrira ses portes dans la prochaine année scolaire, pour recevoir plus de 8000 étudiants, donner lieu à controverse et de la différence dans les opinionsÀ propos de leurs objectifs et de la valeur ajoutée Stadhavha au système éducatif et sur la finalité de la création.États différents de partenaires intéressés et le ministère de l'Education nationale et variés sur les objectifs et les fonctions des centres régionaux pour l'éducation des carrières et la formation, devrait ouvrir ses portes la saison prochaine année scolaire, pour recevoir plus de 8000 étudiants, mais que tout le monde à l'unanimité que Mohammed Wafa, le ministre responsable, était courageux et audacieux, en refusant à l'emploi directs cadres éducatifs, où il a confirmé que l'opération résulterait de la poursuite de la détérioration de la situation éducative, que le personnel dans les fils de l'éducation scolaire ne sont pas facilement au moindre formation pédagogique. Et a été le second coup tragique dirigé vers le gouvernement précédent qui a été dirigé par secrétaire général du parti, M. Abbas El Fassi, après la décision de geler la pédagogie de l'intégration d'action.Entre accueil, d'expositions et un conservateur et hésitant qui est nécessaire .. Il y avait langues contradictoires coïncidé cette catégorie, qui contrariait, en raison des projets de réforme lancés par les balbutiements des gouvernements précédents. Il est prévu plus intéressés par l'ouverture de ces centres, qui sera achevé dans tous les points du royaume. Les extensions seront terminés dans certaines régions ont une proposition des directeurs de l'éducation et de formation des académies. Et contiendra s'articule autour de trois fils, est un des cadres de qualification de câble pour le personnel enseignant et les matches de préparation des fils de Muhammad et les cadres de fil de gestion de configuration de soutien pédagogique et administratif éducatif, social, note que le ministre l'a déjà souligné, dans une rencontre avec la presse le dernier, que le ministre en charge sera disponible dans l'année scolaire à venir pour fermer 15 mille emplois, dont 7200 se joindra à l'enseignement dans l'année scolaire prochaine saison et qui sont actuellement en formation des centres de formation de base, en plus à 8000 le poste sera attribué à ceux qui se joindront au mois de Septembre à côté de ces centres, mis à jour, et de nouveaux centres contribueront, au cours des dix prochaines années, dans la promotion de capacité d'environ 100 000 professeur et professeur travaille actuellement, dans les aspects pédagogiques, et les aider à répondre à certaines anomalies qui sont apparues au sein des institutions éducatives.Association de l'enseignement supérieur soutient l'initiativeA souligné le Syndicat national de l'enseignement supérieur sur la nécessité de les impliquer dans toutes les questions relatives aux centres régionaux de formation aux carrières et la formation, comme des institutions de la formation du sujet principal en droit aux exigences de 01.00, sur l'organisation de l'enseignement supérieur. Et exprimé l'union, dans un communiqué, a exprimé sa volonté de contribuer à la réussite de toutes les opérations de l'établissement de centres régionaux pour l'éducation des carrières et la formation, confirmant son intention d'organiser une journée d'étude sur le sujet à Rabat, le jeudi 31 mai 2012.La décision prise par le syndicat, réunis au sein d'un groupe de syndicats et désavoué de tous ce qu'il considérait comme «des interprétations ou de syndication lui des préjugés» et a exprimé ses regrets de ne pas traiter positif pour toutes les parties avec le contenu de quelques branches des états de l'Union nationale de l'enseignement supérieur, basé sur une vision et un objectif clairement défini de l'optimisation enquête sur les objectifs consistant à faire Centres régionaux pour l'éducation et la formation. carrière Le bureau national de l'Assemblée nationale pour les administrateurs et les gestionnaires de l'assemblage du secondaire au Maroc a souligné, dans une déclaration, à un certain nombre d'exigences, y compris l'examen du décret régissant les centres d'éducation des professions régionale et de la formation et le rendent approprié pour le nouveau et l'exigence de base pour la gestion administrative et pédagogique, en leur donnant un cadre à la suppression des mots «chaque fois que nécessaire,» à l'article 31 du décret.Le «k. D. U. »N'est-ce pas convaincu le projet de Wafa, Said de nombreux membres des bureaux régionaux et le bureau central de l'Université nationale de l'éducation, de la Confédération de la démocratie pour le travail, ils ne voyaient pas dans ce qui s'est passé pour le nouveau ministre «le prolongement de celles qui l'ont précédé», décrivant son populisme discours et que les décisions rendues par lui à la journée «n'augure rien de bon et de refléter la improvisation et de l'ignorance l'importance absolue du secteur et le »réel des problèmes, et ils ont dit que le ministre n'a fourni aucune valeur ajoutée pour expliquer les objectifs et les raisons de ces centres à télécharger. Quel devrait être sous la tutelle de l'enseignement supérieur, en vertu de la nature de la configuration et les composants en leur sein. Ils ont demandé comment le ministre peut étudier dans une affaire de problèmes standards du secteur et développer des solutions pour eux, et a critiqué l'exigence d'avoir des vacances à un minimum de pénétrer ces b, »» la résolution injuste, ce qui coupera la route, sans aucun doute, les enfants des pauvres qui n'ont pas la possibilité de compléter leur parcours d'études. Certains d'entre eux a également souligné que certains enseignants au centre de la configuration sont maintenant en dessous du niveau de la configuration et moins des étudiants .. Ils se demandaient comment l'enseignant est spécialisé pour traiter des phénomènes sociaux (abandon, violence à l'école) .. Causes extérieures à l'école, en soulignant qu'ils sont en attente pour la clarté de la vision de prendre les mesures nécessaires, et que «Alkdhien» et traversent leur éducation syndicale (l'Université nationale de l'éducation) a déjà été souligné dans de nombreuses occasions, ils ont pris le slogan pour défendre l'école publique, à leur conviction que l'éducation est de former l'ensemble du développement et que le capital humain est le fondement de tout progrès. Et dans les mots de certains membres de l'Office central qu'ils «se sont affrontés politiques prothèses adoptées par les gouvernements successifs, dont la plus récente était le plan d'urgence soi-disant, qui était la» k. D. U. »Le seul syndicat qui a rejeté».

Centre Marocain pour l'éducation civique apprécie l'initiativeIl arabes Imad, Directeur du Centre marocain pour l'éducation civique, que «les centres de nouvelles fonctions s'inscrivent dans le cadre de l'activation de la liaison de l'éducation et la formation de la réalité socio-culturelle et socio-économique de l'apprenant, afin de le rendre capable d'absorber et de contrôle et au-delà», et il vient comme un fruit des efforts d'objectivité d'évaluation des résultats de l'éducation et de formation qui révèle à travers diverses activités éducatives sur la nature de la crise structurelle de l'école marocaine.Le pilier que le but de ce qui est réhabilité l'éducation la formation de la Fondation par le biais d'en faire un outil permettant d'unifier les visions de l'éducation et un moyen de créer un groupe homogène lettre, et en ce que la confirmation des centres Mhenninh professions éducation et la formation, basée sur la dimension scientifique qui se penche sur le phénomène de l'éducation dans son intégralité, en tenant compte des dimensions de temporel, spatial et paris où l'acteur éducatif, quelle que soit sa spécialité, afin de parvenir à une intersection positif horizontalement et verticalement pour faire le service éducatif visant à réaliser un saut qualitatif socialement. Cela rendrait cette institution un moyen réel développement renforcent le principe de régionale ouverte.Et la condition Imad pour atteindre ses objectifs la mise à disposition de ressources humaines adéquates pour la promotion de cette nouvelle fonctionnalité, Maatrin des éducateurs et des administrateurs qualifiés et équipés pour fournir des normes appropriées en matière d'enseignement pour les diplômés de cette institution et l'adoption d'un système d'évaluation scientifique objective est basée principalement sur le principe du multilatéralisme efficace. Le même orateur qui donnera aux centres avenir lointain est de travailler pour en faire un espace pour la recherche en éducation de la Fondation pour l'éducation Maroc reçoit sa spécificité de la compréhension de la réalité de l'apprentissage et les conditions, ainsi que l'ouverture, à l'échelle nationale et internationale, afin d'enrichir l'expérience et le développement, ainsi que l'adoption de la pédagogie du projet dans la configuration, le considéré comme le mécanisme de base pour l'activation de la prochaine réforme d'une part et que le cadre le plus approprié méthodologique pour la régulation et l'activation de diverses procédures de gestion et de l'éducation
 
Visant à améliorer la qualité de la formation pédagogique.La Commission nationale pour l'éducation merveilleAhmed Hrbashi, Président de l'Education Nationale, a dit l'agence, qui a reçu avec intérêt le décret sur la création de ces centres, de s'interroger sur les raisons qui ont poussé le législateur à ne pas tenir compte des cadres de configuration soutenir la physique et économique (le conseil de gestion et de contrôle du cadre physique et financière des fournisseurs, le cadre des inspecteurs, des intérêts matériels et financiers ), note que le décret a touché les cadres de fil de gestion de configuration et des cadres éducatifs pour le soutien administratif, éducatif et social. Le syndicat officiel, de peur que culmine la configuration pour obtenir un certificat de qualification de réhabilitation d'enseignement privé Bamuslk multi (article 25). Ce certificat doit être conforme au niveau des diplômés de certificats des centres régionaux d'enseignement administratives (ex-) obtenus à partir de la Direction des Ressources humaines, plutôt que qu'il y aura un diplôme spécial décerné aux diplômés. Il s'est interrogé sur la valeur de ce certificat (certificat de qualification professionnelle) et sur la qualité des portes Stfathha pour assurer le suivi de l'étude (par exemple) et dans la mesure où des certificats d'équivalence des autres organismes nationaux et internationaux.Il Hrbashi qu'il avait précédemment au Conseil qui a appelé pour l'examen du système universitaire du Maroc et de fournir aux centres audio - visuels pour permettre au personnel de poursuivre leurs études universitaires, à distance et sans discrimination, et sans une licence, et d'examiner la configuration du système dans tous les centres de formation en ligne avec les spécificités de l'éducation du Maroc et de l'augmentation des bourses d'études - les enseignants par le biais Dans la configuration d'études secondaires. Il a également demandé à la Commission, selon le même orateur, la nécessité de les impliquer dans le développement de plates-formes et centres de formation et la création de centres pour la formation des gestionnaires et des gardes deux gardes des Affaires étrangères, avec la création de la fenêtre spéciale et activer les centres d'écoute dans les établissements d'enseignement, contenus dans la Charte nationale d'éducation et de formation, et pour permettre aux diplômés des centres de formation du Diplôme d'études supérieures et le calcul des années de formation à la retraite et le règlement de la gestion physique et pour les nouveaux diplômés au plus tard trois mois et d'annuler l'éducation sur l'efficacité examen pour les diplômés des centres de formation, et en calculant le général d'ancienneté depuis la date de l'emploi, plutôt que de l'histoire de l'étiquette dans la paix pour les diplômés certifiés de centres de formation des enseignants, ouvrant la voie à des professeurs de l'enseignement les titulaires de permis primaires pour entrer dans les centres de Muhammad et la suppression des conditions de courir vers les centres pour les inspecteurs et de faire une école inspecteur cadre secondaire et l'ouverture de centres de formation des inspecteurs dans le visage de tous les professeurs de premier cycle du secondaire, sans discrimination et re-ouvrir les centres de formation des inspecteurs dans le visage de professeurs du niveau secondaire et la création d'un cadre clair pour les diplômés de points de contrôle et la préservation de la réussite précédente Rank et la création de une composition corporelle constante spéciale, chargée de la tâche de fixation et le respect, le calendrier, le suivi, et permettre au personnel de changer de secteur d'éducation en tant que certificat de base (loi 67).

samedi 19 mai 2012

les étudiants marocains passent à la caisse Espagne


En Espagne, les étudiants marocains passent à la caisse


       
Personne n’échappe aux coupes budgétaires du gouvernement de Mariano Rajoy.

 Les étudiants étrangers, qui ne procèdent pas d’un pays de l’Union européenne, devront désormais s’acquitter de la totalité des frais d’inscription dans les universités espagnoles.
 La nouvelle est tombée comme un couperet dans les rangs des étudiants marocains.

 Il s'en est suivi une forte mobilisation afin que cette mesure soit retirée, car, dans le cas contraire, cela signifierait,  pour nombre d’entre eux, la fin du droit au séjour en Espagne.
 Concrètement, les frais d’inscription dans un établissement universitaire ibérique coûteront à l’étudiant marocain une petite fortune, puisque l’administration ne prendra plus en charge sa formation, comme auparavant où l’administration centrale exonérait les étudiants d’une partie des frais d’admission. «Cela veut dire que l’on passera de 1.000 à environ 6.000 euros par an.

 Nous ne sommes pas en mesure de débourser ces sommes», s’indigne ce jeune étudiant en ingénierie. Le gouvernement de Rajoy a adopté un plan de coupes dans le budget de l’éducation, qui vise à économiser 3 milliards d’euros. Certes, les étudiants espagnols sont aussi concernés par ces mesures d’austérité, mais les étrangers payeront le plus lourd tribut. Pour le moment, le combat vise à épargner les étudiants qui ont déjà entamé leur cursus universitaire en Espagne.

 De plus, ils dénoncent le traitement préférentiel réservé aux étudiants européens et demandent l’égalité de traitement, «puisque nous appartenons au même système éducatif», revendique la pétition lancée par les étudiants affectés et laquelle juge la mesure abusive et discriminatoire.

 Les étudiants étrangers, dont les Marocains, se sont réunis autour d’une plateforme pour la défense de l’étudiant extracommunautaire.

 Dans leur cahier revendicatif, ils ont exprimé leur souhait de poursuivre leurs études en Espagne, ont manifesté leur solidarité avec la crise espagnole, mais ont déploré le recours à cette mesure qui met en péril leur futur académique.

 Nous comprenons la crise que traverse le pays, mais nous ne pouvons pas permettre d’être l’objectif facile des gouvernants et que ces derniers ruinent notre futur, souligne la pétition.
 La mobilisation est à son comble et les affectés espèrent collecter 50.000 signatures pour pouvoir freiner ce projet.
 Toutefois, l’initiative risque de rester un coup d’épée dans l’eau, car le gouvernement espagnol n’a jamais fait marche arrière vis à vis des mesures d’austérité adoptées.
 En attendant, d’autres commencent à voir leur futur ailleurs.

Il faut dire que, selon un étudiant marocain, les frais de scolarité seront multipliés par six !

En plus d’exiger des étudiants de couvrir la totalité de leurs frais de scolarité, le gouvernement espagnol a également jugé nécessaire d’augmenter les frais de scolarité à partir de la prochaine rentrée universitaire.

Pour le moment, cette situation laisse dans la plus grande indifférence le ministère marocain des Affaires étrangères. Les étudiants marocains continuent néanmoins, pour l’instant, d’espérer que les deux gouvernements prennent conscience de leurs intérêts communs pour trouver une solution rationnelle à ce sérieux problème.

vendredi 18 mai 2012

420 000 candidats au Bac : combien pourront décrocher du travail un jour ?


Le Maroc souffre d’un manque de conseillers en orientation. Les écoles supérieures privées ne sont pas à la portée de tous : 50% de parents d’élèves touchent un salaire entre 1 000 et 6 000 DH, dont trois sur dix gagnent moins de 2 000 DH.
candidats au Bac

A quelques semaines des épreuves du baccalauréat, la tension monte?d’un?cran chez les 420 000 (chiffre non encore officialisé) candidats appelés à passer l’épreuve cette année, et, surtout, commence pour ces élèves en fin de cycle secondaire la recherche du type d’études supérieures à faire après le bac. On les a vus au Forum de l’étudiant de Casablanca dans sa?19e?édition?en?cette?fin d’avril 2012, la plus grande manifestation du genre à se produire chaque année à la Foire internationale de Casablanca. Des?dizaines?de?milliers d’élèves (200 000, selon les?estimations),?parents d’élèves, cadres d’entreprises, venus de plusieurs villes du Royaume, ont pris d’assaut, l’espace de quatre jours, les 750 stands, occupés en très grande majorité par des écoles supérieures privées. Bien entendu, les académies régionales, les universités publiques, les écoles d’ingénieurs, celles assurant des classes prépas sont également présentes. Fait de plus en plus remarqué, écoles et universités étrangères sont également de la partie. Objectif de ces élèves : s’enquérir des filières et des formations?qui?marchent?le mieux, et avoir une idée sur les métiers d’avenir les plus prometteurs.


Car, cela reste la question cruciale : vers quelle formation s’orienter après avoir décroché son bac ? La panoplie de l’offre est tellement large (de commerce et management jusqu’au paramédical, en passant par l’ingénierie, les métiers liés au droit, ceux ayant trait à la santé et ceux de la communication…) que les élèves n’ont que l’embarras du choix. Mais quelle formation serait le plus en adéquation avec le monde du travail ? Une autre interrogation et non des moindres était sur les lèvres des parents au cours de ce forum : combien coûtent les études supérieures dans les écoles privées ? Une question légitime quand on sait que la majorité de ces parents ne dispose que de moyens limités.

«Des milliers de parents et d’élèves sont venus s’enquérir sur des études courtes, deux à trois ans après le bac, qui mènent droit au travail. Ils se dirigent en premier lieu vers les stands des ENCG et de l’ISCAE, car ils veulent des études supérieures gratuites dans des écoles dont les diplômes sont valorisés sur le marché du travail», remarque Majda Skalli, directrice générale du Groupe l’Etudiant Marocain (GEM), organisateur du forum. Les universités publiques ne sont pas moins demandées, en raison de leur gratuité certainement, mais aussi «parce que des centaines, voire des milliers de futurs bacheliers, cherchent la facilité, se dérobent de la discipline et la rigueur et optent pour un cursus qui ne demande qu’un minimum d’efforts», ajoute Mme Skalli. Ce qui en dit long sur les conditions dans lesquelles se déroulent les études dans les établissements publics à accès ouvert. Une chose est sûre, les moyens des parents sont si modestes qu’ils ne peuvent supporter des études longues et coûteuses.

89,9% des élèves trouvent «médiocre» le système d’examen du bac

C’est ce qui ressort en tout cas des résultats d’une enquête nationale menée en 2011, par le GEM lui-même, pendant dix mois auprès de 286 000 lycéens du niveau bac (80% ont entre 17 et 19 ans, toutes branches confondues).
En effet, 50% des parents de ces élèves perçoivent un salaire compris entre 1 000 et 6 000 DH ; trois sur dix ont déclaré que ce salaire ne dépasse pas les 2 000 DH. Cela dit, seulement un lycéen sur 10 du niveau bac touche une bourse, révèle encore cette enquête. Or des études supérieures dans les écoles privées marocaines coûtent cher : au bas mot 30 000 DH par mois. Il y a certes, des actions de mécénat comme celle dela Fondation marocaine de l’étudiant (FME), qui viennent en aide à des bacheliers démunis, mais est-ce suffisant ?

Présidée actuellement par Hamid Ben Elafdil, cette dernière arrive tant bien que mal à caser chaque année quelques dizaines de bacheliers brillants issus des établissements de «protection sociale» (khiriyates) dans des écoles supérieures privées, tout en leur octroyant une bourse. Le résultat est satisfaisant : depuis la création de cette fondation en 2002, 346 bacheliers ont bénéficié, en effet, de cette aide, dont 133 ont obtenu leur diplôme et intégré brillamment le marché du travail, et parmi eux «quelques-uns sont devenus des chefs d’entreprise», se félicite Mehdi Bouziane, directeur de la FME.
Problème de moyens, oui, mais si élèves et parents hésitent beaucoup sur le choix de la formation à suivre à la veille des examens du bac, c’est souvent à cause de l’épineuse problématique de l’orientation : en fin de parcours secondaire, des milliers de lycéens (surtout ceux des établissements publics) se rendent compte que l’orientation suivie n’est pas la bonne. «Mon fils était brillant dans les matières scientifiques et a été poussé par le conseiller en orientation dans son lycée à faire branche sciences maths. Le voilà à la veille de l’examen, et il hésite encore sur le choix de la formation à suivre après son bac. Maintenant, il souhaite faire plutôt une école de commerce et de management qu’une école d’ingénieurs, je ne comprends pas», se plaint ce père d’élève rencontré au forum.
Ce père est perdu, le fils ne l’est pas moins, et à raison : avec le système du bac actuel, seule une élite qui décrochera ce sésame avec mention aura droit d’accès aux grandes écoles d’ingénieurs, et seulement après avoir fait deux ans de classes prépas. L’enquête sus-mentionnée du GME montre, en effet, des élèves déçus par le système du bac tel qu’il est pratiqué actuellement : pas plus de 11,9% de lycéens interrogés sont satisfaits du système d’évaluation actuel de cet examen. Le reste, soit 89,9%, le trouve «médiocre» et pense qu'il faut impérativement le changer.
Le système d’orientation tel que pratiqué actuellement avant le bac n’est pas moins décrié, et participe amplement à la perte des repères quant aux choix de la filière à suivre après le bac.

Un conseiller d’orientation pour 2 500 élèves

Rappelons que cette orientation se fait, en principe, dès la troisième année du collège et la deuxième année du baccalauréat. C’est un service gratuit offert par les cadres d’orientation (conseillers ou inspecteurs en orientation scolaire) dépendant du ministère de l’éducation nationale, au sein des délégations pour un public restreint (élèves des établissements dépendant de cette délégation et leurs parents…), ou bien au centre de consultation et d’orientation pour un public plus large (élèves de la délégation du ministère de l’éducation nationale et leurs parents, chercheurs et autres…). Le hic, selon les élèves, est que le conseiller en orientation se contente simplement de donner de l’information et de vagues conseils aux élèves et aux parents, avec comme seul paramètre les notes obtenues. Or,  comme l’explique Mostapha Hamdi, secrétaire général national de l’Association marocaine des cadres d’orientation et de planification de l’éducation (A.M.C.O.P.E), il faut que cette information, «soit exacte, récente et précise et il faut que l’élève dispose déjà d’un projet personnel». Ce n’est pas tout, il faut aussi accompagner les élèves dans l’élaboration de ces «projets personnels», de sorte que la formation à suivre corresponde aux compétences de cet élève, et qu’elle soit conforme aux exigences du marché de l’emploi.

Cela n’est malheureusement pas toujours le cas. «Le conseiller d’orientation se contente de donner de simples informations sur les branches à suivre. A quelques jours de l’examen, on constate que le lycéen se demande toujours pour quelle formation va-t-il opter», indique Abdellatif Youssoufi, directeur de l’académie régionale de Kénitra. «L’orientation doit, à mon avis, commencer dès le primaire. On a certes dans nos collèges et lycées des spécialistes en orientation, mais outre le fait que leur effectif est réduit et insuffisant, leur formation laisse à désirer», soutient Hassan Fnine, directeur pédagogique de l’ESG.

En effet, ce n’est pas qu’une question de compétence et d’investissement du conseiller en orientation, si cette dernière est déficiente c’est aussi en raison d’une carence en ressources?humaines?:?un conseiller en orientation se retrouve avec 2 500 élèves à encadrer ! Il doit en outre couvrir trois à quatre établissements relevant de son district, sans parler du travail de recherche et d’actualisation de l’information qu’il doit mener en permanence. Il y aurait, selon les estimations de l’AMCOPE, un déficit d’un millier d’encadreurs à combler, auquel il faut ajouter autant, sinon plus, si l’on veut mener à bien «le projet E3P7 relatif à la mise en place du système d’orientation efficient prévu par le programme d’urgence», système censé donner à chaque élève les moyens de s’orienter vers une formation adaptée à son profil et offrant les meilleures perspectives en termes de débouchés sur le marché de l’emploi. Car, au Maroc, comme dans beaucoup d’autres pays d’ailleurs, «le grand défi est d’offrir une formation au futur étudiant en adéquation avec les besoins de l’entreprise, et de donner le droit d’ingérence à cette dernière dans le processus de formation post-bac», estime Mohamed Horani, président de la CGEM.
La?dernière?question?des élèves qui s’apprêtent à passer leur bac, partagée par leurs parents, est relative à l’accréditation et la reconnaissance par l’Etat des diplômes des écoles supérieures privées. Ce problème a fait couler beaucoup d’encre, mais tout indique que le processus d’accréditation entamé depuis trois ans touche à sa fin. Mohamed Diouri, président de la conférence des grandes écoles, rassure : «La première vague des filières accréditées et qui verront leurs diplômes reconnus par l’Etat aura lieu au mois de juin prochain».

mercredi 16 mai 2012

La similitudes entre l'éducation du Maroc et l'Algérie

Le ministre de l’Éducation Nationale « El Ouafa Mohammad » et son homologue algérien,  « Abou Bakr Ben Bouzid », le dimanche à Alger, ont établi leur contrôle dans la promotion de la coopération bilatérale dans le domaine de l'éducation et la formation, en conformité avec les directives de SM le Roi Mohammed VI et le président algérien Abdelaziz Bouteflika.


El Ouafa, dans le sillage de ses entretiens avec les deux ministres algériens, respectivement, Boubacar Bouzid, ministre de l’Éducation nationale, et Hadi Khaldi, ministre de la formation des professionnels de l'éducation, et que ces discussions ne désir », les systèmes éducatifs dans les deux pays et les moyens de renforcer les liens de coopération" entre eux dans ce domaine.

Il a dit qu'il se concentrait sur la nécessité de travailler ensemble pour apporter les systèmes d'éducation, de formation et réunions d'intensifier entre les enseignants, les formateurs et les étudiants au Maroc et en Algérie, en tenant compte du contexte historique, religieuse et culturelle entre les deux peuples seront renforcées grâce à des initiatives conjointes, qui profiteront aux deux pays et l'Union Maghreb.

El Ouafa a dit que le renforcement de ces liens à l'heure actuelle serait bénéfique pour les peuples de la vie économique, sociale, politique, de la région en soulignant, à cet égard, la nécessité de configurer les élèves, que les hommes de demain, y compris les rendant responsables de l'action commune, ainsi que les travaux pour amener le les générations futures en leur permettant de "l'éducation est basé sur la technologie de pointe."

Dans ce contexte, l'Bouzid pour en discuter longuement avec El Ouafa sur les possibilités qui sont disponibles pour les pays et les moyens de les développer pour servir l'intérêt des deux pays frères et les peuples de la région.

Le ministre algérien a exprimé sa conviction que le protocole d'entente sera signé à l'occasion de la visite "donnera une forte impulsion aux relations entre les deux pays dans le secteur de l'éducation", en particulier en ce qui concerne l'échange d'expériences et des programmes, des professeurs et des étudiants, en disant que les réformes profondes initiées par le Maroc et l'Algérie dans le secteur de l'éducation ajoutera de la valeur et la richesse des parties.

Pour sa part, a souligné les similitudes entre Khalidi algérienne et les expériences marocaines, soulignant qu'il a été convenu de renforcer les initiatives conjointes de coopération dans le domaine du service pour les deux pays et pour l'unité du Maghreb.

Ces discussions ont eu lieu en présence d'Abdullah Belkeziz, ambassadeur du Maroc, l'Algérie.

El Ouafa a été résolu à Alger hier matin sur une visite officielle d'une durée de trois jours à l'invitation de son homologue algérien Abou Bakr Ben Bouzid.

El Ouafa va signer avec son homologue algérien d'un mémorandum d'entente concernant la coopération sur le développement des programmes d'enseignement et d'évaluation. Sera visites à l'Office national des examens et concours, l'Office national pour l'éducation et la formation à distance, et l'Office national des publications scolaires, ainsi que de visiter les établissements d'enseignement.

El Ouafa est accompagné lors de cette visite, Directeur de la Coopération et à la modernisation enseignement scolaire privé Benabdellah Mohamed Kader, directeur des programmes et Fouad Chafiki.

mardi 15 mai 2012

Lancement de l’Université Lean 6 Sigma au Maroc, Jeudi 24 mai 2012.

L’Université Lean Six Sigma a confié à Mr Mohammed MAZOIR le lancement d’une antenne à Casablanca afin de promouvoir le Lean Six Sigma et la certification de compétences au Maroc.

Après son succès en France et dans la continuité de ses missions, l’Université Lean 6 Sigma s’ouvre à l’international et choisit le Maroc comme nouvelle destination. En effet, ce pays connaît un développement économique important et de grands groupes internationaux s’y sont installés.

La nouvelle antenne de l’Université Lean 6 Sigma sera installée à Casablanca, la capitale économique du Maroc, et dirigée par Mr Mohammed MAZOIR dans le but de promouvoir le Lean 6 Sigma et la certification de compétences dans ce pays.

Mr MAZOIR, de formation Ingénieur, a une longue expérience dans le monde industriel au sein de grands groupes dans plusieurs pays dont le Maroc. Il est par ailleurs le lauréat des premiers Trophées du meilleur projet Lean Six Sigma dans l’industrie en France en 2011 et a conduit avec succès plusieurs projets de Black Belt.

Mr Bernard MURRY, Président de l’Université Lean 6 Sigma, se rendra au Maroc jeudi 24 mai prochain pour présider une soirée de lancement officiel. Au programme de cette soirée prévue de 18h00 à 20h00 heure marocaine:

  •     Vocation de l’Université Lean Six Sigma par Bernard MURRY
  •     Objectifs de l’UL6S au Maroc par Mohammed MAZOIR
  •     Exposé sur les Démarches d’amélioration continue par Bernard MURRY
  •     Présentation des formations agrées par l’UL6S au Maroc par Mr Abdelilah BENNIS, Directeur Général d’HESTIM.
  •     Questions réponses
  •     Collation

Cette manifestation est ouverte à tous les professionnels en quête d’information sur le Lean 6 Sigma, que ce soit dans le cadre d’un projet de déploiement de la démarche en entreprise pour les décideurs ou dans le cadre d’un projet de certification individuel. Elle se déroulera dans les locaux de l’école HESTIM (école des Hautes Etudes des Sciences et Techniques de l’Ingénierie et du Management) sis 34 Bd Chefchaouni, Lotissement Angel, Ain Sebaa, Casablanca, Maroc. Tel : +212(0)5.22.34.17.44. Fax : +212(0)5.22.34.17.25

Inscription gratuite et renseignements auprès de mohammed.mazoir@ul6s.com

dimanche 13 mai 2012

Coopération Maroc Corée


Maroc Corée



Renforcement de coopération Maroco-corréene: Visite du vice-ministre des Affaires Etrangères et du Commerce coréen au CMCF
A l’occasion de la commémoration du cinquantenaire des relations diplomatiques entre le Royaume du Maroc et la République de la Corée, et dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale entre les deux pays dans le domaine de l’éducation et de la formation, M. Youssef Belqasmi, Secrétaire Général du Ministère de l’Education Nationale, a reçu le 08 mai 2012, au Centre Maroco Coréen de Formation en TICE (CMCF), M. Kim Sung-hun vice-ministre des Affaires Etrangères et du Commerce coréen,  accompagné de    M. l’Ambassadeur de la République de la Corée  et M. le Représentant Résident de la KOICA  au Maroc.

Dans son allocution, M. Youssef Belqasmi, a salué l’excellence des relations de coopération qui existent entre les deux pays, coopération dont le CMCF-TICE est la preuve tangible du fruit d’un partenariat réussi.

Il a également ajouté que ce centre constitue un «  hub d’excellence » en matière des technologies éducatives dans le continent africain et au moyen Orient.

De même, il a indiqué que le Ministère de l’Education Nationale a entrepris depuis 2005 la généralisation de l’introduction des Technologies de l’Information et de la Communication  de l’Education (TICE) à travers le programme GENIE, lequel programme ambitionne d’inclure le Maroc dans la sphère des pays innovateurs en matière des TIC. « Nous entamons, ainsi, le chemin vers les bases de la société du savoir », a-t-il ajouté.

Pour sa part le vice-ministre des Affaires Etrangères et du Commerce coréen, s’est félicité des relations maroco-coréenes, et s’est déclaré ravi de la contribution de la Corée dans le développement des Technologies de l’Information et de la Communication au profit du système éducatif marocain.

Par la même occasion,   M. Kim Sung-hun a qualifié le CMCF de structure de fierté pour les deux pays. Aussi a-t-il exprimé son souhait de voir les relations bilatérales se réaffirmer davantage et s’étendre à d’autres domaines.
Lors de cette visite, M. Kim Sung-hun et la délégation qui l’accompagne, se sont rendus dans les différents locaux du centre Maroco-Coréen de formation qui est composé d’un pavillon formation, d’un pavillon administratif doté de 7 salles de formation, du studio pour la production multimédia, d’une structure e-learning, d’une bibliothèque pédagogique et d’une salle de conférences.

Par ailleurs, en signe d’hommage à cette coopération et dans un geste symbolique M.Belqasmi et M.Kim Sung-hun ont procédé à l’implantation d’un arbre fruitier dans le jardin du centre.






vendredi 11 mai 2012

3ème Congrès national à Settat

L'industrie du sport est le thème de la 3e édition du Congrès national du Sport qui a entamé ses travaux mardi à l'Ecole nationale de commerce et de gestion (ENCG) de Settat, relevant de l'Université Hassan 1er, avec la participation d'une délégation de la Palestine, invitée d'honneur.



Cette édition, organisée sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, sera marquée notamment par le lancement jeudi de différentes compétitions sportives dans le cadre du 3e Prix Moulay El Hassan des grands jeux universitaires qui se poursuivront jusqu'a dimanche.

A l'ouverture des travaux du Congrès, le secrétaire général du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique, Abdelhafid Debbagh, a mis en exergue la portée de cet évènement, initié par des étudiants. Il a annoncé que le programme d'action 2012-2016 du ministère sera particulièrement dédié à l'amélioration des conditions sociales des étudiants et annoncé, à ce propos, que les capacités d'hébergement dans les cités universitaires seront renforcées et les bourses d'études augmentées, avec un traitement spécial pour les doctorants en vue d'encourager la recherche scientifique.

De son côté, le président de l'Université Hassan 1er, Ahmed Nejmeddine, a souligné l'importance de ces manifestations, qui coïncident avec la célébration par le peuple marocain du 9ème anniversaire de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan, et auxquelles prennent part des étudiants de différentes universités et établissements d'enseignement supérieur marocain ainsi qu'une délégation d'étudiants tunisiens, outre la délégation palestinienne de l'Université Al-Aqsa. Il a rappelé la création d'un Master de gestion sportive au sein de cette université, pour répondre aux besoins en gestion et encadrement sportifs, ainsi qu'un Club sportif universitaire qui a déjà commencé à participer à des compétitions sportives aux niveaux régional et national, précisant qu'en coordination avec le ministère de l'Enseignement supérieur, l'université œuvre à la création d'un Institut universitaire qui va assurer la formation en matière d'encadrement sportif.

Aussi, après le succès du semi-marathon universitaire de Settat, l'université prépare la 2e édition qui aura lieu le 27 mai, avec la participation de la Palestine, a-t-il annoncé.

Le programme du congrès comprend notamment des ateliers de formations qualifiantes en management du sport, une conférence sur «L'industrie du sport au Maroc : Importance et acteurs» et des séances sur «L'équipement du sport : un levier majeur pour une vraie industrie du sport» , «Le sponsoring sportif et le partenariat» et «L'événementiel sportif comme véritable moyen de création de richesse».

L'ouverture des travaux du congrès s'est déroulée en présence notamment du wali de la région Chaouia-Ouardigha, gouverneur de la province de Settat, Mohamed El Yazid Zellou, de l'ambassadeur de la Palestine à Rabat, Ahmed Sobh, et du président de l'Université Al-Aqsa, Salam Al-Agha.

jeudi 10 mai 2012

Etudes de médecine au Maroc


Etudes de médecine au Maroc


Les études de médecine sont parmi les études supérieures les plus longues.
Elles constituent une formation théorique et pratique.
A la fin du cursus, le futur médecin est habilité à faire de plus en plus d'actes, et reçoit finalement le diplôme d'Etat de docteur en médecine, à l’issue de la soutenance d’un travail appelé thèse d'exercice.

Elles se déroulent en trois cycles au sein de l'une des cinq universités ayant une Faculté de médecine et de pharmacie associée à l'un des 5 centres hospitaliers universitaires. Leur durée totale varie de 7 ans (médecine générale) à 12 ans (spécialités).

Un premier cycle de sciences pré-cliniques: première et deuxième années
Un deuxième cycle (sciences cliniques): de la troisième à la cinquième année
Sixième année: externat à temps plein au CHU
Septième année: stage interné dans un hôpital périphérique ou autre structure du réseau sanitaire. A la fin de la 7ème année, et après avoir satisfait aux épreuves cliniques, l’étudiant peut soutenir sa thèse dont la préparation peut commencer au début de la 6ème année.
L'accès à la spécialité médicale se fait de deux manières:
la voie de l'internat du CHU,
la voie du concours de résidanat.
Les étudiants ayant réussi leur cinquième année et validé tous les stages peuvent passer le concours d'internat.
Les internes valident 2 années d'internat au CHU (4 semestres: médecine, chirurgie, pédiatrie ou gynécologie obstétrique, stage de désirata) à l'issue desquelles ils sont nommés résidents sur titre. Ils ont la priorité dans le choix de la spécialité.
Les docteurs en médecine passent le concours de résidanat (qui a remplacé le DNS) et sont nommés résidents sur concours.
La durée du résidanat varie de 3 à 5 ans (3 ans la médecine du sport, 4 ans pour les spécialités médicales et la biologie, 5 ans pour les spécialités chirurgicales et la médecine interne).

A la fin du résidanat un examen de fin de spécialité (le DSM) donne accès au diplôme de spécialité.
La voie universitaire est accessible après la validation du résidanat et passage du concours de professeur assistant (anciennement réservé aux anciens internes et accessible actuellement aux deux voies).
A noter qu'une réforme des études médicale est actuellement débattue pour unifier les deux voies, revaloriser la médecine générale et créer des passerelles entre les filières (vu que dans le système actuel, le premier et le deuxième cycle ne donnent aucun débouché si on ne passe pas aux étapes suivantes jusqu'à la thèse de doctorat).

L'accès en première année des études de médecine en vue de préparer le diplôme de docteur en médecine se fait généralement de la même façon dans les 4 facultés de médecine sauf quelques petits détails concernant les documents à fournir.

Candidats Cible:

L'accès aux Facultés de Médecine est ouvert sur concours aux candidats titulaires du Baccalauréat:
Série sciences expérimentales;
Série sciences expérimentales originelles;
Série sciences mathématiques A;
Série sciences mathématiques B;
Série sciences agronomiques.
Ou d'un diplôme reconnu équivalent de l?année en cours, après une présélection sur la base de la note du baccalauréat.

Répartition Géographique:

Pour faire acte de candidature, les élèves intéressés sont invités à adresser à la Faculté de Médecine conformément à la répartition géographique:

1- Faculté de Médecine de Casablanca:
Relèvent de la Faculté de Médecine de Casablanca les candidats au baccalauréat issus des centres d'examen dans les préfectures et les provinces suivantes : Ain Chock, Hay Hassani, Ain Sbaâ, Hay Mohammadi, Casa Anfa, Ibn M?sik, Moulay Rachid, El fida, Mer-sultan, Mouhammadia, Sidi Bernoussi, Nouasser, Mediouna, Benslimane, Settat, El Jadida , Khouribga.

2- Faculté de Médecine de Marrakech:
Relèvent de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Marrakech les candidats au baccalauréat issus des centres d'examens dans les wilayas des régions suivantes :
- Marrakech-Tensift-Al haouz
- Sous-Massa-Draa
- Laâyoune-Boujdour-Sakia el hamra
- Doukkala-Abda
- Tadla-Azilal
- Guelmim-Es-smara
- Oued-ed-dahab-Lagouira.

3- Faculté de Médecine de Fes:
Relèvent de la faculté de médecine et de pharmacie de Fès les candidats dont le baccalauréat est obtenu dans les centres d'examens de la wilaya de la région de Fès - Boulemane, de la région de Meknès - Tafilalet, de la région de l'oriental, de la région de Taza - Al Hoceima - Taounate.

4- Faculté de Médecine de Rabat:
Relèvent de la Faculté de Médecine de Rabat les candidats au Baccalauréat issus de centres d?examen dans la Wilayas de la région de Rabat-Salé Zemmour-Zaier, de la région de Tanger-Tétouan et de la région du Gharb Chrarda-Beni-hssen.

Dossier de Candidature:

Toute demande d'inscription doit être accompagnée d'un dossier comprenant les documents suivants :

* Une demande manuscrite (avec l'adresse postale, le numéro de téléphone et/ou l'E-mail...).
* Un extrait d'acte de naissance ne dépassant pas trois mois.
* Une photocopie de la Carte d'Identité Nationale.
( Pour les élèves n'ayant pas atteint l?âge de 18 ans, à la date du concours, un extrait d?acte de naissance ne dépassant pas trois mois).
* Une attestation de scolarité en arabe et en français mentionnant le code national étudiant ( C.N.E).
* Une/des enveloppe(s) timbrée(s) portant le nom, le prénom, et l'adresse du candidat.

Tout dossier incomplet ou attestation sans C.N.E sera rejeté.

Déroulement des Epreuves écrites:

Le concours d'accès en première année des études de médecine se déroule en deux phases comprenant une présélection des candidats et des épreuves écrites.

1- La présélection: consiste à classer les candidats, par ordre de mérite, opérée sur la base de la moyenne générale des notes obtenues au baccalauréat ou un diplôme équivalent.
Cette présélection permet de retenir un nombre de candidats égal au maximum six fois celui des places ouvertes au concours d'accès à la faculté considérée.
Seuls les candidats retenus sur la base de la présélection précitée sont autorisés à se présenter aux épreuves écrites du concours.
Les résultats de la présélection sont portés à la connaissance des candidats par voie d'affichage dans la faculté concernée.

2- Les épreuves écrites:
Seuls les candidats retenus sur la base de la présélection sont autorisés à se présenter aux épreuves écrites du concours. Les résultats de la présélection sont affichés à la Faculté.
Le concours comporte les quatre épreuves suivantes sur les programmes du baccalauréat, série sciences expérimentales :
1. Sciences naturelles 30 mn Coef.1
2. Chimie 30 mn Coef.1
3. Physique 30 mn Coef.1
4. Mathématiques 30 mn Coef.1
Chaque épreuve est notée de 0 à 20. Est éliminatoire toute note inférieure à 5 sur 20.

L'admission définitive sera portée à la connaissance des candidats par voie d'affichage à la Faculté de Médecine et de Pharmacie, par voie de presse et sur la site web de la Faculté.

Inscriptions Définitive:

Une fois le candidat a reussi son concours, il doit faire une inscription définitive.
Le dossier d'inscription définitive doit comporter (généralement) les pièces suivantes:
- l'original de l'attestation du baccalauréat;
- 1 extrait d'acte de naissance;
- 1 dossier médical;
- 4 photos d'identité;
- 1 photocopie de la Carte d'Identité Nationale (C.I.N).


NB1: Vérifiez toujours les pièces demandées par la faculté oû vous voulez passer le concours.
NB2:La date exacte du concours et la date limite de dépot des dossiers de candidature et les résultats de la seléction et de l'épreuve écrite s'affichent au sein de la faculté et au site web de la faculté concernée ou par la presse (journaux).

1er e-forum de l’orientation au Maroc

Voici une question qui taraude beaucoup de lycéens marocains. Il est effectivement difficile de se faire une idée concrète, sachant que les systèmes d’orientation ne sont pas optimaux. Les lycéens se retrouvent désorientés et beaucoup finissent par choisir une formation qui ne leur sied pas. Ce qui favorise l’échec en première année. L’enjeu est donc important et l’amélioration des supports d’orientation devient pressante.
Pour cela Le Groupe Lycéens du Maroc, éditeur du magazine « Lycéens du Maroc », organise les 11,12 et 13 2012 Mai, la première édition du E-Forum des lycéens.  Cette plateforme en 3D propose un très large panel de formations disponibles au Maroc. Plusieurs universités et écoles marocaines ont effectivement participé à l’opération et des brochures seront directement téléchargeables sur le site. Celui-ci promet d’être animé avec des responsables pédagogiques proposant des vidéos pour présenter les formations concernées, des photos, des tests d’orientation. 

Ces tests aideront de façon ludique les futurs étudiants à choisir les filières dans lesquelles ils seront le plus productifs. Ainsi, via des questions simples et pratiques, les visiteurs pourront mesurer leur taux de compatibilité avec les écoles et universités partenaires.

Ce qui ne les empêchera pas d’avoir accès à l’ensemble des formations exposées dans ce e-forum.    L’E-forum des lycéens, révolutionnera les démarches d’orientations pour lycéens et bacheliers, puisqu’il leur permettra d’accéder a l’information sans avoir à se déplacer et tout en se servant de leur canal de communication favori, Internet.
Parallèlement à ces visites guidées et tests d’orientation, une tombola attend les visiteurs. Certains y gagneront doublement: en s’informant sur les filières qui sont le plus adaptées à leurs compétences et capacités, ils pourront également gagner de gros lots (scooter, Ipad, tablettes, tickets de concert, Ipod…). Pour que ce forum soit un succès et qu’il vise le plus grand nombre de lycéens, il était nécessaire de le créer sur la toile. En effet, Tarik Hilal, IT Project Manager de ce e-forum, considère que la jeune génération est réputée pour être très «connectée» (à raison d’environ 4 heures par jour) et qu’elle mérite d’avoir un événement d’orientation adapté à ses attentes. Rendez-vous, alors, les 11,12 et 13 Mai sur www.eforum.ma .

mercredi 9 mai 2012

Procédures d’inscription des étudiants étrangers











symboleProcédures d’inscription des étudiants étrangers
L’inscription auprès d’un établissement universitaire se fait sur présentation de l’autorisation d’inscription délivrée par le Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur, de la Formation des Cadres et de la Recherches Scientifique.
Présentation des dossiers de demande d’inscription
Les étudiants étrangers présenteront nécessairement leur candidature par voie diplomatique, dans le cadre de la coopération entre le Maroc et leurs pays d’origine.
L’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI)* relevant du Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération transmet des dossiers au Ministère de l’Education Nationale, l’Enseignement Supérieur, de la Formation des Cadres et de la Recherches Scientifique/ Division de la Coopération.
Tout dossier non transmis par l’AMCI ne sera pas pris en considération.
Inscription en Premier et deuxième cycles
Etablissements à accès direct :
Il s’agit des Facultés des Lettres et des Sciences Humaines, Facultés des Sciences, Facultés des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales, et les Facultés relevant de l’Université El Quaraouyine.
Le candidat doit être titulaire du diplôme du baccalauréat ou équivalent de l’année en cours, pour s’inscrire en première semestre du cycle de la licence.
Les dossiers des candidats ayant d’autre diplôme, désireux de s’inscrire en 2ème , 3ème, 4ème, 5ème ou 6 ème semestre du cycle de la licence, sont soumis pour avis à l’établissement concerné. L’autorisation d’inscription est délivrée au vu de la réponse de cet établissement.
Etablissement à accès régulé :
Il s’agit des facultés de médecine et pharmacie et de médecine dentaire, les écoles supérieures de technologie (EST), les écoles nationales de commerce et de gestion (ENCG), les écoles nationales des sciences appliquées (ENSA) et l’école nationale supérieure des arts et métiers (ENSAM).
Dans la limite des places réservées aux étudiants étrangers, les établissements à accès sélectif sont ouvert devant les étudiants ayant un baccalauréat de l’année en cours avec la mention assez bien au moins. Le candidat doit être âgé de moins de:
- 22 ans pour l’inscription pour les EST.
- 20 ans pour l’inscription pour les ENSA.
- 21 pour l’inscription pour les ENCG et l’ENSAM.
Cycle de master
Il est ouvert pour les candidats titulaires d’un diplôme universitaire (bac + 4 au moins) et qui désirent préparer un diplôme de master ou un diplôme de master Spécialisé.
L’autorisation d’inscription est délivrée après avis favorable de l’établissement demandé.
Doctorat
Le cycle de Doctorat est ouvert aux étudiants ayant un diplôme universitaire supérieur (DES, DESA, DESS, Master,..) et désirant préparer un diplôme de Doctorat National.
L’autorisation d’inscription est délivrée après avis favorable de l’établissement demandé.
Hébergement
L’autorisation d’hébergement dans les cités universitaires se fait à la demande de l’AMCI et dans la limite des places disponibles.
Il existe également à Rabat une cité universitaire internationale relevant de l’AMCI.
Stages de recherche
Les étudiants et les enseignants chercheurs doivent présenter leurs demandes de stage de recherche par voie diplomatique.
L’autorisation d’inscription est délivrée après avis favorable des responsables de l’établissement demandé.
Bourses d’études
L’organisme marocain qui accorde les bourses d’études ou de stage aux étudiants et stagiaires étrangers est l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI).
Etudiants tunisiens et algériens résidents au Maroc
Suite à la note ministérielle 54/92 du 17/06/1992, les dossiers de candidature pour inscription des étudiants tunisiens et algériens résidents au Maroc se traitent au même titre que ceux de leurs collègues marocains.
L’étudiant est considéré résident si :
- Il est né au Maroc où il demeure depuis sa naissance.
- Ou Il est sous tutelle de ses parents (père et mère) qui sont des résidents au Maroc.

symboleSites et adresses utiles
Division de la Coopération
Adresse : Avenue Idriss al Akbar B.P. 4500 Hassan – Rabat.
Tél : (+212) 05 37 21 76 23     Fax: (+212) 37 37 21 76 23

Adresse: 6, rue Tamsloht Rabat.