mercredi 15 août 2012

La faillite de l'enseignement public au Maroc

"On ne peut plus continuer avec la logique du tout gratuit à l'enseignement supérieur du Maroc ". C’étaient les déclarations de Lahcen Daoudi, ministre de l'enseignement supérieur au Maroc. Pour étaler plus de détails, ce dernier avait affirmé que "les plus aisés devraient contribuer au financement de leurs études puisqu'elles sont très coûteuses pour l'état". Le ministre n’a pas cessé depuis de retirer et de réaffirmer ses propos dont on aura un avant-goût avec la prochaine loi de finances … L’adoption de ces mesures risque d'en finir une fois pour toute avec l'enseignement public agonisant depuis des décennies.

Autrefois, Hassan II avait affirmé dans une interview accordée à Jean Daniel qu'il ne voulait pas instruire son peuple, parce que ceux instruits sont devenus des opposants de son régime. Pis encore, après les émeutes de 1965, il s'est adressé au peuple en disant : " Vous les pseudos-cultivés, si seulement vous étiez des ignorants ".

Ces déclarations se sont transformées en des politiques désastreuses de l'enseignement visant à tuer l'éducation marocaine dans l'œuf. Le taux d'analphabétisme bien élevé a quasiment stagné durant trente ans, les écoles publiques ont vu leurs effectifs augmenter et la qualité des enseignements a drastiquement baissé, s’ajoute à cela une arabisation hasardeuse et bâclée des programmes suivi d'un encouragement excessif de l'enseignement privé au détriment de l’étatique. Ce sont les titres phares du règne d’Hassan II, un roi cultivé qui a consolidé l’ignorance de son peuple pour prévenir son éveil à l’égard de son despotisme.

Avec l'avènement de Mohamed VI, les choses ne se sont guère améliorées. Le taux d'analphabétisme dépasse encore 40% de la population. L'enseignement public souffre des multiples grèves des enseignants, grèves où les demandes sont souvent matérielles et négligent l'essence de l'éducation publique et son essor. Les programmes désuets et le surnombre des effectifs ne font qu'empirer la situation. C’est ce qui pousse maints foyers à opter pour un enseignement privé de qualité, tandis que les plus défavorisés n'ont guère le choix.

Un lycéen sur deux devient bachelier selon les statistiques officielles. La plus grande partie intégrera des facultés. Une minorité se dispersera sur des écoles de commerce, des écoles d'ingénieurs ou choisira une carrière de médecin. Ces voies constituent un ascenseur social pour les fils du peuple qui se sont démarqués lors de leur cursus estudiantin. Le coût de l'enseignement supérieur se résume dès lors à des frais d'inscription, d'internat et de restauration. Du moins jusqu'à ce que le ministre ne fasse ses déclarations et son intention d'intégrer ces décisions dans la prochaine loi de finances.

Le ministre El Ouafa a annoncé il y a quelques jours l’échec cuisant du plan d’urgence de l’éducation et de la formation. Un plan avec une enveloppe budgétaire de 3,3 milliards de DH. Une feuille de route bâclée et adoptée hâtivement qui n’a servi qu’à gaspiller l’argent du contribuable. Pour calmer l’opinion publique, on vous chante que le taux de scolarisation de  la tranche d’âge 12 à 14 ans est passé de 71,3% à 79,1% … Cela veut dire qu’en 2012, un enfant sur cinq appartenant à cette tranche ne fréquente pas l’école. Cela pousse à avoir honte et non à se vanter monsieur le ministre. Cerise sur le gâteau : les programmes et les manuels scolaires seront une énième fois changés afin de « s’adapter » à l’échec du plan cité ci-haut.

Ajoutez à cela un dernier rapport de l’UNESCO qui regorge de statistiques bien effrayantes : Le Cameroun, La Tanzanie et le Bénin nous dépassent en taux de scolarisation des enfants. En plus de cela, on est l’avant dernier pays arabe en taux de réussite au baccalauréat devançant … le Yémen. Le reste des statistiques ne nous lègue que les derniers rangs au sein du monde arabe.

Les seuils d’admissibilité au sein des instituts de l’enseignement supérieur a quant à lui atteint des records durant cette année : 18.30 pour la médecine militaire, 17.27 pour l’ENA et que des 16 à peu près partout. Certains étudiants munis de baccalauréats avec de très bonnes mentions ne sont même pas recevables  pour passer les concours de sélection dans ces instituts … Cela a engendré une grogne parmi les élèves qui se sont regroupée dans « l’union des étudiants le changement du système éducatif » et ont manifesté dans plusieurs villes le 6 Août.

Durant ce temps, notre gouvernement n'a guère trouvé le courage politique de s'attaquer à la corruption et à la gangrène qui touche le pays. Il a vite abandonné la lutte contre la rente et a enterré un projet de taxation des riches. Il continue cependant à louer une monarchie qui détient le pouvoir absolu par une constitution remaniée. Au lieu de mener de sérieuses réformes, on vise à détruire cet ascenseur social de la classe moyenne et des démunis. Des classes qui souffrent d'une baisse du pouvoir d'achat, ajoutez à cela une annulation de la gratuité de l'enseignement supérieur et de probables augmentations à venir et vous menacez directement la paix sociale du pays.

On subventionnera les plus démunis nous dit-on, mais depuis quand les riches fréquentent-ils les facultés publiques ? Les plus aisés envoient leurs fils depuis le primaire au sein d'établissements privés marocains ou français. Ces derniers continuent leurs études supérieures en France ou dans un établissement privé. Ils fuient l'enseignement public, car connu pour sa défaillance. Alors de qui se moque-t-on encore au Maroc ?

Heureusement que l'autodidaxie reste un refuge pour le marocain, jusqu'à ce qu'on la taxe elle aussi.

mercredi 1 août 2012

Enseignement supérieur au Maroc : la gratuité demeure la règle et le paiement l'exception

Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, Lahcen Daoudi, a démenti à nouveau qu'il y ait une quelconque intention de mettre fin à la gratuité de l'enseignement supérieur, précisant que "la gratuité demeure la règle et le paiement l'exception".

M. Daoudi, qui s'exprimait devant la Chambre des conseillers, a indiqué qu'il n'a "jamais évoqué la fin de la gratuité des études supérieures", considérant que ses propos ont été "déformés et détournés de leur contexte".

Estimant nécessaire pour les familles aisées de contribuer financièrement à l'enseignement de leurs enfants, "sans que cela entraine la fin de la gratuité des études", il a expliqué qu'il s'agit ici exclusivement des écoles et instituts privés et des facultés de médecine car, a-t-il dit, ils s'accaparent une grande part du budget.

M. Daoudi a par ailleurs affirmé que son département a revu à la hausse le nombre des bourses consacrés aux étudiants démunis pour les aider à poursuivre leurs études. Selon lui, le nombre de bourses passera de 180.000 à 216.000, le nombre de lits de 54.000 à 90.000 en une année et celui de repas servis dans les campus universitaires de 5 à 15 millions au prix unitaire de 1,4 DH.

Dans le même ordre d'idée, deux commissions représentant le département de l'Enseignement supérieur et le ministère de la Santé se penchent sur l'examen des moyens d'accès à la faculté de médecine, a indiqué M. Daoudi.

Les grands axes de la réforme du secteur seront déclinés en janvier prochain, a précisé M. Daoudi, expliquant que seul 5 ou 10 % des étudiants seront tenus de payer leurs études sachant que le paiement ne concernera que les étudiants aisés, qui seront déterminés ultérieurement.

lundi 9 juillet 2012

L’offre en formations supérieures ne répond plus à la demande : La stratégie de développement du Maroc mise en jeu

La question du nombre de places proposées aux concours des grandes écoles et facultés se pose de nouveau. Lahcen Daoudi, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des cadres, a annoncé, lundi dernier devant la Chambre des représentants, que la prochaine année universitaire connaîtra comme celles qui l’ont précédée un déficit en nombre des places disponibles. Sur les 81.620 bacheliers qui ont réussi cette année leur baccalauréat avec mention, 43.000 vont passer le concours et seuls 17.000 d’entre eux feront partie des heureux élus.
 « La souffrance des étudiants va se poursuivre vu l’insuffisance du nombre de places dans les établissements de formation supérieure. Comment voulez-vous accueillir  tout ce bon monde avec seulement, à titre d’exemple, deux facultés de médecine, une faculté de médecine dentaire et une seule école d’architecture? »,  s’est demandé le ministre.

En effet, la plupart des formations supérieures réputées les plus sélectives disposent d’un nombre de places très limité. Ainsi et selon des statistiques  émanant du ministère de tutelle, les Ecoles nationales de commerce et de gestion (ENCG) disposent d’uniquement 1.700 places, la Faculté des sciences et techniques de 5.200 places, l’Ecole nationale des sciences appliquées (ENSA) de  1.483 places, l’Ecole nationale des arts et métiers (ENAM) de 434 places, les Facultés de médecine et de pharmacie de 1.700 places, celle de médecine dentaire de 275 places et les Ecoles supérieures de technologie (EST) de 5.957 places.
Pour remédier à cette situation, Lahcen Daoudi  pense aux partenariats public-privé comme panacée. Selon lui, le gouvernement est incapable de gérer seul cette problématique.  « Pour construire une faculté de médecine avec un CHU, il faut compter près de 10 millions de DH alors que le budget du ministère ne dépasse pas les 9 milliards de DH dont 1 milliard est alloué à l’investissement», a-t-il indiqué. Ceci d’autant plus que les transferts effectués au profit des étudiants marocains à l’étranger pour financer leurs études s’établissent annuellement à près de 3 milliards de DH, si l’on y inclut les frais de transport et d’inscription.
 A cet effet, il a annoncé que des pourparlers sont engagés avec plusieurs établissements étrangers pour qu’ils puissent s’installer au Maroc. « Il y a des négociations avec les universités de Grenade et d’Ottawa pour la création d’une faculté de médecine. Des entretiens ont été également engagés avec l’université de Barcelone pour la création d’une école d’architectes. D’autres universités et écoles, notamment françaises, s’installeront bientôt au Maroc. Notamment l’Ecole centrale de Paris», a-t-il précisé. 
Pour certains observateurs, la solution prônée par le gouvernement Benkirane risque de creuser davantage l’inégalité d’accès aux grandes écoles et de consolider leur élitisme. Pour eux, l’installation des établissements de formations étrangères signifie des coûts d’études hors de portée des bourses moyennes puisque nécessitant  un effort financier pouvant aller de 30.000 à 60.000 DH l’année, voire plus pour certaines filières. Et du coup, seuls ceux qui en ont les moyens auront accès à ces établissements.
Selon ces observateurs, l’Exécutif doit nous dire ouvertement si son objectif est de conforter les filières élitistes ou de permettre au plus grand nombre de citoyens de prétendre aux formations les plus réputées.
Pour d’autres, l’ouverture des grandes écoles à davantage de diplômés est impérative  vu les besoins du marché de l’emploi et les carences enregistrées au niveau de certains secteurs sensibles comme la santé. Dans ce cadre, plusieurs experts se demandent pourquoi le gouvernement s’est  permis l’année dernière de faire cas, avec tambour et trompettes, de la réussite de 125 personnes au concours d’accès à la Faculté de médecine et de 120 à celle de  médecine dentaire alors que le  déficit enregistré au niveau des cadres médicaux est estimé à 5.700 médecins.
Les mêmes sources se demandent pourquoi le ministre de l’Enseignement supérieur ne veut pas s’inspirer de l’ancien programme gouvernemental portant sur la formation de 10.000 ingénieurs et qui avait atteint ses objectifs à 97% en 2009-2011 en portant le nombre d’ingénieurs formés à 9.697 en 2009-2010 contre 4.284 en 2007-2008. Une stratégie qui a pour objectif d’accompagner, au mieux, l’essor économique que connaît le Maroc, notamment à travers le lancement de grands chantiers structurants, l’aménagement de nouvelles zones franches et technopôles et la montée en puissance de l’offre dédiée à l’offshoring qui constituent une voie incontournable vers le développement socioéconomique et la création d’emplois pérennes et bien rétribués.
En attendant une réponse claire de Lahcen Daoudi, c’est non seulement les nouveaux bacheliers qui paieront les pots cassés, mais c’est toute la stratégie de développement du pays qui risque d’être gravement écornée.

vendredi 29 juin 2012

Maroc Telecom partenaire du concours Be My App



Maroc Telecom soutient la prochaine édition du concours Be My App, grand rendez-vous des jeunes créatifs du monde des technologies de l’information et de la communication. Be My App, organisé pour la première fois en Afrique et dans le monde arabe, aura lieu à Casablanca du 29 juin au 1er juillet 2012.


Le principe de Be My App est de réunir des jeunes talents, porteurs d’idées, codeurs, graphistes et marketeurs, en vue de développer une application mobile en 48 heures non-stop.

La prochaine édition, première dans son genre organisée en Afrique et dans le monde arabe, se déroulera à Casablanca du vendredi 29 juin au dimanche 1er juillet. Elle aura lieu en même temps dans 5 pays: la Belgique, le Maroc, la Tunisie, les États-Unis et le Brésil.

Vendredi soir, les porteurs d’idées présenteront leurs projets devant un jury composé de spécialistes en matière de développement d’applications et de webmarketing, de membres de la blogosphère et de chefs d’entreprises. Les équipes se formeront autour des idées retenues et en fonction des affinités qui naîtront des échanges entre les différentes catégories de participants.

Les projets réalisés pendant ce weekend ‘geek’ seront présentés le dimanche soir.

Chaque équipe exposera au public présent et au jury l’application développée qui devra être illustrée par un prototype. Les membres du jury noteront chaque projet et choisiront l’application gagnante dans chaque pays.

Le projet gagnant participera à la finale internationale. Il sera en compétition avec les projets gagnants des autres pays: un sondage public et international, qui sera lancé dès le lundi 2 juillet, permettra de déterminer le grand vainqueur.

jeudi 28 juin 2012

Enseignement supérieur privé : Comment trouver sa voie


fini les examens du Baccalauréat et l’euphorie de la réussite. Maintenant, place aux choses sérieuses. Quel chemin prendre après le Bac ? Quel métier choisir? Quelle formation suivre? Autant de questions qui taraudent l’esprit des élèves et de leurs parents. Chaque année des milliers de lycéens arrivent à décrocher le sésame, mais peinent à trouver leur chemin.

Mauvaise orientation ou faute de moyens, certains d’entre eux finissent, par lassitude, par opter pour une formation sans un minimum de conviction pour se retrouver, quelques années après, désarmés face à un marché de travail de plus en plus concurrentiel. Un meilleur avenir commence donc par une bonne orientation. Si les grandes écoles publiques maintiennent toujours la barre très haut et restent très élitistes, il y a depuis quelques années des établissements d’enseignement supérieur privé qui proposent les mêmes formations permettant d’accéder aux mêmes postes professionnels. L’engouement pour ces écoles ne cesse de croître, en témoigne le nombre de plus en plus croissant des établissements et des étudiants. Pour l’année scolaire 2009-2010, le nombre des établissements d’enseignement supérieur privé a été de 192 contre 178 une année auparavant dont 79 à Casablanca, 35 à Rabat, 16 à Fès, 15 à Marrakech, 9 à Tanger et 7 à Agadir. 35.118 étudiants suivent leurs études dans ces établissements dont 15.694 à Casablanca, 7.775 à Rabat, 5.106 à Marrakech et 2.753 à Fès. La majorité de ces étudiants a opté pour des cursus universitaires qui mènent à des professions toujours demandées par le marché. «Les spécialités les plus demandées, et qui continueront à avoir de beaux jours devant elles, restent les classiques telles que la finance, la comptabilité, le contrôle, l’audit ou encore le marketing. Nous avons toutefois observé ces dernières années un enthousiasme plus prononcé pour des filières telles que le management international et la logistique», note Yasmine Benamour, administrateur du Groupe HEM.
Pour Mohcine Berrada, président du groupe L’Etudiant marocain, en termes de formation et d’enseignement, l’accent doit être mis sur les filières identifiées par le Pacte Emergence et les métiers mondiaux du Maroc, à savoir l’offshoring, l’automobile, l’aéronautique, l’électronique, le textile et cuir, et l’agroalimentaire.
A côté du développement des MMM, il y a bien entendu toutes les filières classiques qui ont encore un bel avenir devant elles. Il s’agit de la gestion des ressources humaines (DRH, responsable développement RH, gestionnaire des carrières, chargé du recrutement, responsable formation,…). Il y a aussi la grande distribution et la vente (directeur commercial, agent commercial, ingénieur commercial, technico-commercial, chargé de clientèle, chef de produit, télévendeur…), le tourisme (manager, directeur d’hôtel, restaurateurs, maître d’hôtel, chef réceptionniste, chef cuisinier, gouvernante… ), l’informatique (responsable réseaux, analyste programmeur, technicien de maintenance, administrateur de bases de données…), les télécoms où les besoins en ingénieurs et techniciens qualifiés sont loin d’être comblés. «Il ne faut pas oublier d’autres filières qui ne cessent de se développer telles que les énergies renouvelables, la santé, l’audit et le conseil. En fait, quelle que soit la filière, les besoins du Royaume sont loin d’être couverts et la demande de médecins, de cadres, d’ingénieurs et de techniciens ne risque pas de tarir», tient-il à préciser.n

mercredi 13 juin 2012

Le Maroc dément l’existence de fuites dans les épreuves du baccalauréat



Le Maroc a démenti les rumeurs faisant état de fuites de l’épreuve de physique lors des examens du baccalauréat qui ont débuté mardi.

Un communiqué du ministère marocain de l’Education nationale indique que sur la base de rapports régionaux et provinciaux, précisant qu’un candidat libre au centre des examens relevant de la délégation de Rabat a publié sur Facebook l’épreuve de physique-branche des sciences de la vie et de la terre, immédiatement après avoir quitté la salle des examens, et fait usage de violence contre les enseignants assurant la surveillance.

Selon la même source, un élève à la ville de Oujda (541 km au nord-est de Rabat) a tenté de perturber ses collègues à l’intérieur de la salle des examens, en prétendant avoir le sujet de la matière objet de l’examen, mais il s’est avéré, après la remise aux élèves des épreuves, que le sujet mentionné par cet élève faisait en réalité partie des examens de l’an dernier.

Le communiqué rapporte aussi qu’un professeur dans la ville de Ksar El Kébir (environ 430km au nord de Rabat) a agressé physiquement le président du centre des examens après que ce dernier ait rejeté la demande de l’enseignant qui voulait assurer la surveillance dans une salle autre que celle qui lui a été attribuée. L’intéressé a été expulsé du centre et est poursuivi en justice.

Plus de 451. 000 candidats passent depuis mardi et jusqu’ à jeudi les examens du Baccalauréat session de juin 2012 au Maroc. Cette session est organisée cette année dans la foulée de nouvelles mesures visant le renforcement de la crédibilité de ce diplôme et sa valorisation au niveau national et international.

La même source indique l’examen du baccalauréat est marqué cette année par plusieurs nouveautés, à savoir un nouveau mode de calcul de la moyenne de la session de rattrapage, en se basant sur les meilleures notes obtenues par le candidat lors de la première session et celle de rattrapage, prévue les 10, 11 et 12 juillet, l’interdiction d’introduire les téléphones cellulaires dans les salles d’examen sous peine d’exclusion, et ce dans le cadre des efforts déployés en vue de lutter contre la fraude aux examens, outre la préservation de l’authenticité du diplôme en y apposant un cachet de garantie.

Selon le Centre marocain de l’évaluation et des examens au ministère marocain de l’Education nationale, le nombre des candidats aux examens du baccalauréat a enregistré une hausse de 18,2% par rapport à l’année dernière. Le nombre des filles a augmenté de 19,1% alors que celui des garçons a enregistré une hausse de 17,5 % en comparaison avec la session de juin 2011.

Le nombre des candidats de l’enseignement public est de 298.645 en hausse de 5,9% par rapport à 2011 tandis que les candidats libres représentent 28,48 % avec un effectif global de 128.745 candidats, soit une augmentation de 61,1 %, précise le centre.

Pour ce qui est des candidats de l’enseignement privé, leur nombre a atteint cette année 24.563, soit une augmentation de 20,46% par rapport à l’année précédente.

Les examens de la 2e année du Baccalauréat au titre de l’année scolaire 2011-2012 se dérouleront pour l’ensemble des filières et des candidats les 3 et 4 juillet 2012 pour ce qui concerne la session de rattrapage.

Les travaux pratiques concernant les candidats libres auront lieu les 20 et 21 juin 2012 pour la session normale et le 5 juillet 2012 pour la session de rattrapage.

Les examens régionaux sont prévus les 18 et 19 juin 2012 pour l’ensemble des candidats (scolarisés et libres) et l’ensemble des filières en ce qui concerne la session normale et les 3 et 4 juillet 2012 pour ce qui est de la session de rattrapage.

lundi 11 juin 2012

Enseignement supérieur:Des mesures pour relancer l’université

Le rêve de 10 000 ingénieurs par an pris en otage par la crise.Lahcen Daoudi veut prendre le taureau par les cornes. Le ministre de l’Enseignement supérieur s’attaque aux maux de l’université pour lui rendre la place qui lui échoit.

475 907 étudiants sont inscrits dans 361 établissements.


Au conseil de gouvernement de jeudi dernier, il a formulé des propositions visant à relancer l’université marocaine. Objectif, comme il n’a eu de cesse de le répéter depuis qu’il est aux commandes, accroître la capacité des lauréats de l’enseignement supérieur à intégrer le marché du travail. Depuis belles lurettes, on n’arrêtait d’incriminer cette incohérence entre les diplômes et l’entreprise. Résultat, des milliers de lauréats porteurs de diplômes battent le pavé devant le Parlement pour avoir un emploi dans l’administration.

La plupart sont convaincus que leurs formations sont peu ou prou compatibles avec les besoins du privé. Par ses sorties fracassantes contre la gabegie réelle ou présumée dont souffrait son département, Daoudi a voulu donner la mesure des changements à apporter notamment en matière de gouvernance du secteur. Il opte désormais pour un système, qu’il qualifie de dynamique, de recherche scientifique. Il veut améliorer les prestations sociales destinées aux étudiants, réviser l’arsenal juridique du secteur et renforcer la coopération internationale.


Chiffres à l’appui, le ministre a dressé un tableau assez représentatif de son département. Sur la base des statistiques de l’année universitaire 2010-2011, il a indiqué que 475 907 étudiants sont inscrits dans 361 établissements. Et ce, sous la supervision de 13 543 professeurs permanents, alors que le nombre des lauréats des universités s’établit à 40 000. Quant à l’enseignement supérieur privé, Daoudi a souligné que 35 648 étudiants y sont inscrits, toutes branches confondues. Le nombre des instituts de l’enseignement privé s’élève à 1 117, avec une prédominance à hauteur de 73% des études en gestion, du commerce et de la communication. Sujet ayant fait couler beaucoup d’encre, la formation des ingénieurs mérite encore d’être revisitée. Justement, le ministre a fait part d’une offre limitée en comparaison avec les véritables besoins. Il a précisé qu’au titre de l’année universitaire 2011-2012, 40 000 candidats ont été recensés contre 2 000 places vacantes. Voilà qui remet en question toute la stratégie, en son temps ambitieuse, et qui consiste à former 10 000 ingénieurs par an pour les besoins de la croissance au Maroc.
Toutefois, Daoudi n’a pas trouvé le Saint-Graal. Avant lui, les mêmes objectifs ont été exprimés lors de la signature en octobre 2009 du contrat Etat-universités pour la mise en œuvre du programme d’urgence 2009-2012. Mais depuis, rien ou presque n’a changé. Le gap qui sépare la volonté de l’action est toujours aussi béant dans un secteur censé accompagner les grands chantiers du pays.
Formation

La différence est que l’actuel ministre n’essaie pas de cacher les maux qui taraudent un secteur sensible. Il y a deux mois, Daoudi a pointé du doigt, par le biais d’une note, le non-respect par certains établissements de l’enseignement supérieur privé des dispositions des autorisations qui leur sont délivrées. Certaines écoles font la promotion de diplômes dans des spécialités auxquelles elles ne doivent pas avoir accès selon les termes de l’autorisation. Cela est valable aussi pour les établissements qui proposent des diplômes étrangers dans le cadre du transfert.

Une autre circulaire a été, cette fois-ci, envoyée aux présidents des universités le 10 avril dernier. Elle met les points sur les i en ce qui concerne les critères d’accès aux formations par les fonctionnaires qui veulent poursuivre leurs études, notamment en master et master spécialisé. Le ministère a mis principalement l’accent sur l’obligation d’assiduité au cours. Chose qu’un fonctionnaire ne peut respecter au risque d’empiéter sur ses obligations professionnelles.
Objectifs des contrats Etat-universités

Les contrats Etat-universités visent, entre autres, l’orientation des étudiants vers les formations scientifiques, techniques et professionnalisantes. Il s’agit de doubler ou tripler à terme les effectifs des nouveaux inscrits dans les établissements à accès régulé. Dans les établissements à accès ouvert, la finalité est d’orienter 25% des étudiants vers les licences professionnelles (LP) et 50% vers les masters spécialisés (MS). Les contrats ambitionnent également d’améliorer le rendement interne et externe du système en augmentant le taux de diplomation de 45 à 69% et le taux d’insertion de 26 à 58% et en octroyant un prix d’excellence à 1% des étudiants chaque année. On cite aussi parmi les objectifs, le développement de la recherche appliquée menée avec les entreprises pour atteindre 1 700 projets par an et l’augmentation du nombre de thèses de doctorat soutenues (de 820 à 2 300 par an).

jeudi 7 juin 2012

L’emploi et l’égalité des chances, une priorité pour les jeunes

L’enquête du HCP a fait le tour des préocupations de la jeunesse marocaine : L’emploi et l’égalité des chances, une priorité pour les jeunes
Pourquoi le choix de la tranche d’âge 18-45 ans ?
Il n’existe pas de définition universelle de jeune en termes de tranche d’âge. Si la limite de 18 ans se justifie par l’âge de majorité, le choix d’une limite d’âge supérieure varie largement selon les études  et les institutions. Dans plusieurs bases de données internationales sont considérées comme jeunes les personnes âgées de 15 à moins de 25 ans. D’autres études et analyses nationales et internationales retiennent plutôt la tranche d’âge de 15 à moins de 30 ans ou encore 18-29 ans.
Dans cette enquête, cette tranche a été élargie jusqu’à 45 ans pour plusieurs raisons. La première tient à ce que l’augmentation de l’espérance de vie en raison de la transition démographique que connait notre pays, avec un allongement de l’espérance de vie de 47 ans en 1962 à 74,8 ans en 2010, donne un espace plus large à notion de jeunesse.
La seconde est que dans un contexte d’ouverture sur de nouveaux modes de consommation, de valeurs et de comportements sociaux de plus en plus hégémoniques à l’échelle internationale, les besoins sociaux, les aspirations au bien-être et les normes culturelles d’une partie de la population recherchent de nouveaux cadres d’expression qui peuvent revêtir, tout au moins pendant un certain temps, un caractère corporatiste ou informel.
L’élargissement de la tranche d’âge à 44 ans révolus permettra de déceler d’éventuelles divergences dans les comportements et les perceptions entre ce qu’on peut appeler la génération née et élevée dans la période de l’ajustement structurel et celle de l’ouverture économique et démocratique.
Enfin, la population âgée de 18 à 44 ans révolus revêt une grande et croissante importance dans la population totale. Elle est passée en proportion de l’ensemble de la population de 35,7% en 1982 à 43,6% en 2010 et en volume de près 7,3 millions à 13,9 millions évoluant au rythme annuel moyen de 2,3%. Elle continuerait à augmenter avec un taux d’accroissement annuel moyen moins élevé de 0,5% pour atteindre 15,3 millions en 2030 ou 40,1% de la population du Maroc.
En somme, tout apport à une meilleure connaissance de cette catégorie de la population est une contribution à un éclairage utile pour les politiques économiques et sociales, voire aux débats sur le modèle de société pour l’avenir.

Approche méthodologique de l’enquête
L’enquête porte sur un échantillon de 5.000 jeunes âgés de 18 à moins de 45 ans (31% âgés entre 18 et 24 ans, 37% entre 25 et 34 ans  et 32% entre 35 et 44 ans). Le plan de sondage adopté est de type stratifié à trois degrés : tirage de 403 unités primaires de l’échantillon maître, tirage d’un échantillon de ménages par unité primaire  et enfin tirage d’un jeune âgé de 18 à 44 ans par ménage échantillon. L’opération de collecte des données sur le terrain s’est déroulée du 21 mars au 5 avril 2011. L’exploitation de l’enquête, en raison du caractère qualitatif des réponses, a dû demander une approche patiente et rigoureuse avant de donner lieu aux conclusions que nous allons vous présenter.
Profil de cette tranche d’âge dans son environnement économique et social
60% des jeunes sont citadins et 52% des femmes. Près de la moitié sont mariés : 17% des 18-24 ans et 80% des 35-44 ans. Ils ont en général un faible niveau d’enseignement notamment parmi les femmes et les ruraux. Globalement, un jeune sur trois n’a aucun niveau scolaire. Ce ratio est plus élevé parmi les ruraux (1 sur 2, contre 1 sur 5 parmi les citadins) et les femmes (4 sur 10 contre 2 sur 10 parmi les hommes). La génération que j’ai appelée celle de l’ajustement structurel, celle de 35-44 ans enregistre un taux plus que double de celui des 18-24 ans (38% contre 15%). Enfin, globalement,  9% des jeunes ont un niveau d’enseignement supérieur.
L’insertion dans la vie active de cette catégorie de la population se caractérise par un faible niveau d’activité notamment parmi les jeunes femmes et un taux de chômage élevé notamment parmi les citadins. Le taux d’activité s’établit à 56% mais il est trois fois plus élevé parmi les hommes (86%) que parmi les femmes (28,5%) et passe de 44% parmi les 18-24 ans à 62% parmi les 35-44 ans. Le chômage touche globalement 12% de ces jeunes actifs et est trois fois plus élevé parmi les citadins (17%) que parmi les ruraux (5%) et parmi les 18-24 ans (18%) que parmi  les 35-45 ans (5,5%). Concernant les jeunes inactifs, ils  sont dans trois cas sur quatre des femmes au foyer et dans 21% des cas des élèves ou étudiants. 
Dans ces conditions, s’il est compréhensible que 67% des 18-24 ans ne dispose pas de source de revenu, il est par contre, à remarquer que cette situation affecte 40% de la catégorie âgée de 35-44 ans
D’autre part, plus de la moitié des jeunes (54%) vivent au sein du foyer parental. Cette situation concerne plus particulièrement les jeunes de 18 à moins de 25 ans (81% contre 25% des 35-44 ans) et beaucoup plus les hommes que les femmes (67% contre 41%). En outre, il s’agit pour 81% de célibataires, 16% de mariés et 3% de divorcés ou veufs.
La précarité en matière d’emploi et de revenu n’affecte cependant pas leur mode d’insertion dans leur milieu familial, seuls 9% de ces jeunes déclarent avoir des difficultés avec leurs parents notamment au sujet de leur performance scolaire, de leur fréquentation sociale ou d’un moindre respect des prescriptions religieuses ou des valeurs traditionnelles.
Dans ce cadre, 42% des jeunes célibataires ne pensent pas au mariage, un homme sur deux contre une fille sur trois (31%) et 56% des 18-24 ans  contre 25% des 35-44 ans. Les raisons évoquées sont liées aux moyens financiers (38%), à l’âge (35% : 40% des hommes contre 24% des femmes) et 16% invoquent le destin (41% des filles et 4% des hommes).
L’ouverture sur leur environnement passe par la télévision, la radio et l’internet. 68% des jeunes déclarent regarder la télévision ou écouter la radio de façon régulière. Un peu moins du tiers (30%, 43% des citadins et 10% des ruraux) utilisent l’internet (14% régulièrement et 16% parfois), principalement pour écouter la musique ou regarder les films (70%), communiquer dans le cadre des réseaux sociaux (62%), chercher les informations (59%) ou pour faire des recherches scientifiques et scolaires (51%).
Concernant leurs sources privilégiées pour les informations nationales, près des deux tiers utilisent les médias nationaux tandis que 24% obtiennent ces informations des médias étrangers et 5% des amis et proches. 
Référentiel culturel et moral
Le patriotisme, la famille et la religion constituent le système de référence des jeunes. La quasi-totalité (98,5%)  affirme  être fière de leur marocanité. La famille pour 54,6% et la religion pour 24,1% sont considérées comme les choses les plus importantes dans la vie. Viennent par la suite le travail (10,4%), le progrès du pays (8,7%) et enfin les études (2,3% globalement, 7% pour les 18-24 ans contre 0,2% des 35-44 ans). La famille est particulièrement évoquée par les femmes au foyer (65,7%).
Deux jeunes sur trois considèrent le mariage comme une valeur de référence pour des raisons de stabilité familiale et le tiers pour des raisons religieuses
91% considère que, son succès dépend de la fidélité, et 81% croient qu’avoir des enfants est d’une grande importance pour sa réussite.
A côté de ces valeurs, somme toute traditionnelles, d’autres facteurs renvoient à des pratiques plus modernes comme la participation des hommes aux tâches domestiques (39%) et la préservation de la liberté individuelle (30%).  
Sur un autre registre touchant à leur pratiques sociales, on relève que 19% des jeunes ont révélé avoir consommé des cigarettes, 8% de l’alcool et 5% de la drogue. Ces phénomènes concernent nettement plus les hommes que les femmes. Ainsi, 39% des hommes déclarent avoir consommé des cigarettes, 15% de l’alcool et 11% des drogues. Pour les femmes, ces pourcentages sont respectivement de 0,8%, de 0,4% et de 0,3%. Ce sont la curiosité et le désir de faire comme les amis qui poussent les jeunes à ces consommations.
La majorité des jeunes croient en l’égalité des chances entre les deux sexes dans les domaines de la scolarisation (81,4%) et  de l’emploi (68%). Ils sont plus nombreux parmi les détenteurs de diplôme de niveau supérieur (88,5% et 74% respectivement) à y croire.
La croyance en l’égalité des chances en matière d’accès à l’emploi est beaucoup plus exprimée parmi les femmes que parmi les hommes (74% contre 60%). Cependant  seuls 60,5% croient en l’égalité entre sexe en matière d’accès aux postes de responsabilité.
Enfin, quand on leur demande de citer une valeur ou une personnalité à laquelle ils s’identifient, 63% déclarent ne pas en avoir. Le reste cite des personnalités ou des valeurs relevant  essentiellement  du  domaine religieux (25%), de l’art (25%) ou du sport (23%).
Perceptions des réalités sociales
Les jeunes Marocains s’identifient majoritairement à la classe moyenne, plus d’un jeune sur deux (52%) pensent y appartenir contre 46% qui s’identifient plutôt à la classe modeste. Par niveau scolaire, 37% des sans niveau scolaire s’identifient à la classe moyenne contre 57% de ceux ayant un niveau moyen et 73% de ceux ayant un niveau supérieur. Par tranche d’âge, 57% des 18-24 contre 49% des 35-44 ans se considèrent de la classe moyenne. 
Interrogés sur l’évolution de leur niveau de vie au cours des dix dernières années, 45% des jeunes perçoivent une amélioration, 32% une stabilité et 21% estiment que les conditions de vie se sont plutôt détériorées. L'amélioration est  perçue par 49% des  18-24 ans contre 43% des 35-44 ans.
Cette appréciation  positive de l’évolution du niveau de vie s’accompagne d’un large consensus parmi les jeunes  sur l’augmentation  des inégalités sociales (67% d’entre eux) et la détérioration de la solidarité familiale (45% globalement, 49% parmi les 35-44 ans  contre 42% parmi les 18-24 ans).
Quand on les interroge sur les facteurs d’ascension sociale, 79% citent l’ambition et le sérieux  et 76% l’éducation. L’appartenance à une famille aisée est également un déterminant pour 54% alors que l’adhésion politique ou encore l’appartenance ethnique ou régionale ne sont évoquées que par 26% et 16% des jeunes respectivement.
Enfin, en terme institutionnel, un jeune sur deux (54,3%) considère que la pratique démocratique s’est  améliorée au Maroc.
Participation à la vie publique
Les jeunes Marocains accordent peu d’intérêt à la chose publique. Seuls 1% des jeunes adhèrent à un parti politique, 4% participent aux rencontres de partis politiques ou de syndicats, 1% sont membres actifs d’un syndicat, 4% participent à des manifestations sociales ou grèves et 9% participent à des activités de bénévoles. En outre, 36% participent aux élections de façon régulière et 14% de façon non régulière.
Par ailleurs, 58% des jeunes ont grande ou moyenne confiance en la justice (contre 26% qui n’en ont pas), 49% (contre 32%) dans le gouvernement, 60% (contre 24%) dans la presse, 49% (contre 28%) dans la société civile, 37% (contre 42%) dans le parlement, 26% (contre 60%) dans les collectivités locales et 24% (contre 55%) dans les partis politiques.
A noter dans ce sens, que le niveau de confiance dans les institutions, en général, est relativement plus élevé parmi les jeunes ruraux que parmi les citadins, parmi les femmes que parmi les hommes, et parmi les inactifs, notamment les femmes au foyer, que parmi les  chômeurs.
Priorités et inquiétudes
Concernant leurs priorités, l’emploi et l’égalité des chances pour y accéder sont avancés par  96% des jeunes, la réforme de l’enseignement par 83% ; l’habitat décent arrive en troisième position des priorités avec 81% suivi de l’amélioration des services de santé avec 76%.  Le respect des droits de l’Homme a été évoqué comme priorité par 72% des jeunes et l’élargissement de la liberté d’expression par 62% d’entre eux.
Pour l’avenir, la cherté de la vie (84%), le chômage (78%) et la baisse des ressources (78%) sont les principales préoccupations des jeunes. 

mercredi 6 juin 2012

Medersat.com : Une nouvelle école à Immouzer Marmoucha

 La Fondation BMCE élargit son réseau Medersat.com avec le lancement d’une nouvelle école primaire à Immouzer Marmoucha.
Située au cœur des magnifiques montagnes du Moyen-Atlas, la ville d’Immouzer Marmoucha (région Fès-Boulemane) vient d’être dotée une nouvelle école primaire. Il s’agit de la dernière réalisation de la Fondation BMCE pour l’éducation et l’environnement dans le cadre de son programme pédagogique et éducatif Medersat.com.

Fruit d’un partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale, cet établissement scolaire illustre l’engagement de la Fondation BMCE dans le développement de l’enseignement préscolaire et primaire, la recherche et les innovations pédagogiques ainsi que le renforcement des capacités locales en faveur des enfants des  régions rurales. L’inauguration de cette nouvelle unité de Medersat.com, qui s’est déroulée le 2 juin dans une ambiance festive, a connu la présence de plusieurs personnalités, dont Mohand Laensar, ministre de l’Intérieur, Mohamed El Ouafa, ministre de l’Éducation nationale, Lahcen Daoudi, ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, Othman Benjelloun, président de BMCE Bank, Leila Meziane Benjelloun, présidente de la Fondation BMCE Bank, Ahmed Boukous, recteur de l’Institut Royal de la culture amazighe (IRCAM), ainsi que les administrateurs directeurs généraux de BMCE Bank et d’autres autorités et hauts responsables locaux de la région de Fès-Boulemane.

Lors de son intervention à  cette occasion, Leila Meziane Benjelloun, présidente de la Fondation BMCE Bank, n’a pas manqué de souligner l’importance de cette initiative dans l’accompagnement du processus de régionalisation dans le cadre des réformes mises en œuvre au Maroc. «Nous pouvons aujourd’hui nous enorgueillir d’avoir su forger tous ensemble un modèle réussi d’école  primaire. Notre contribution à l’amélioration du système éducatif marocain dans les régions rurales du Royaume constitue un des maillons du développement local, qui implique les populations communautaires dans un esprit de solidarité. Nous sommes convaincus que notre contribution dans la scolarisation des enfants des populations locales sera fortement valorisée par le développement éducatif et l’amélioration des conditions de vie des générations futures», a-t-elle affirmé.

Ouverture sur le monde
Les élèves de Medersat.com d’Immouzer Marmoucha devraient ainsi bénéficier d’un modèle pédagogique fondé sur une politique linguistique de premier ordre ainsi qu’une utilisation effective des nouvelles technologies. «Nous essayons, dans le cadre de notre programme, d’apporter aux élèves un apprentissage de qualité qui repose sur la langue maternelle (arabe ou amazigh), en plus de la langue française, que nous voudrons un moyen d’ouverture sur le monde. Nous avons également le souci de renforcer les sciences et les nouvelles technologies au sein des écoles de notre réseau, et ce, en les dotant de différents outils technologiques (téléviseurs, ordinateurs, internet, etc.)», précise Jamal khallaf, directeur du programme Medersat.com.

Par ailleurs, le programme Medersat.com mise sur l’enseignement préscolaire pour garantir aux élèves un développement linguistique de qualité et assurer ainsi leur épanouissement physique et psychologique. Mohamed El Ouafa, ministre de l’Éducation nationale, a loué l’intérêt des écoles Medersat.com pour le préscolaire, indiquant qu’il constitue l’une des conditions incontournables de la réussite scolaire. «Les études scientifiques ont démontré l’existence d’une différence de niveau entre les enfants qui ont bénéficié du préscolaire et ceux qui n’y ont pas bénéficié. L’apprentissage de l’alphabet et des chiffres demeure, par conséquent, indispensable avant l’intégration du cycle primaire», a-t-il expliqué.
À noter que le réseau Medersat.com compte aujourd’hui 202 complexes scolaires qui se répartissent comme suit : 63 écoles «Medersat.com», 136 unités de préscolaire, et 3 écoles en Afrique subsaharienne : Sénégal, Congo et bientôt au Gabon.

mardi 5 juin 2012

Enseignants d’arabe en poste à l'étranger : Un problème en voie de solution

La  question de la régularisation administrative et financière des enseignants affectés à l'étranger constitue l'une des priorités de la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger. A l'ordre du jour depuis 2001, la question a été différée à plusieurs reprises pour des considérations budgétaires, pour être finalement déférée devant une commission interministérielle chargée par le Premier ministre d'examiner les voies et les moyens de procéder à la régularisation des arriérés dus aux enseignants au titre des avancements, des promotions et de la couverture sociale.
Une commission technique associant les départements concernés (Education nationale, Finances, Communauté Marocaine de l'extérieur, Fondation et CMR, essentiellement) a été chargée de faire le montage budgétaire des régularisations allant du 1er janvier 1992 au 31 décembre 2009. Plusieurs réunions ont été tenues de mai 2009 à février 2010 pour aboutir à un montage budgétaire brut de 191.420.000 MDH au profit de 768 enseignants (actifs ou ayant achevé leur mission).

Cette enveloppe budgétaire a été validée par les départements concernés en mars 2010 et répartie en trois tranches. La 1ère et la 2ème ont été intégralement servies, respectivement, en octobre 2011 et en décembre de la même année. La 3ème et dernière tranche sera servie dans le cadre de la loi de Finances 2012.
Toutes les autres régularisations couvrant la période du 1er janvier 2010 à ce jour (revalorisation des salaires, avancements et promotions), sont intégrées au budget de la Fondation au titre de 2012 pour être servies aux intéressés avant la fin de l'exercice.
Les cotisations à l'AMO sont normalement prélevées et versées aux organismes concernés et les prestations à caractère familial régulièrement servies aux bénéficiaires. Les cotisations à la CMR ont été régularisées aux 2/3 et seront totalement apurées par le règlement de la 3ème tranche.
Par ailleurs, toutes ces mesures de régularisation ont été dûment portées à la connaissance du corps enseignant, par le biais des ambassades et des consulats et au cours de réunions d'information avec les représentants de ce corps, individuellement ou collectivement, au Maroc et à l'étranger.
Il couvent de préciser que l'enseignant en mission à l'étranger perçoit un salaire statutaire versé au Maroc et une «indemnité mensuelle forfaitaire de séjour», servie à l'étranger et assortie d'une «incidence du taux de chancellerie» en fonction de son grade et de son échelle. Par rapport aux titres de séjour, leur octroi et leur renouvellement obéissent à des procédures fixées par les pays d'accréditation, conformément aux conventions bilatérales entre le Maroc et les pays d'accueil. Il faut néanmoins préciser que par le passé, quelques cas isolés ont été signalés en Italie et ont été réglés grâce à la diligence du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, conclut la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger.

lundi 4 juin 2012

Cherté de la vie, chômage et baisse des ressources : Les jeunes Marocains inquiets


Les jeunes Marocains affichent une inquiétude grandissante concernant la cherté de la vie, le chômage et la baisse des ressources, selon l'enquête nationale sur les jeunes, présentée vendredi par le Haut commissariat au plan (HCP).79% des jeunes pensent que le “sérieux et l'ambition” sont les principaux facteurs d'ascension sociale, devant le niveau d'études (76%) et l'appartenance sociale (54%)./DR

Pour l'avenir, les principales préoccupations des jeunes âgés de 18 à 44 ans sont la cherté de la vie (84%), le chômage (78%) et la baisse des ressources (78%), selon une enquête du Haut commissariat au plan (HCP), présentée vendredi à Rabat.

Cette enquête, qui porte sur 5.000 jeunes Marocains âgés de 18 à 44 ans (dont 60% citadins et 52% des femmes), indique également que 67% de ces jeunes estiment que “l'évolution du niveau de vie s'accompagne d'une augmentaion des inégalités sociales”. Cependant, ils sont 79% à penser que le “sérieux et l'ambition” sont les principaux facteurs d'ascension sociale devant le niveau d'études (76%) et l'appartenance sociale (54%).

“Ces chiffres montrent que le Maroc doit s'intéresser davantage à ses jeunes, à travers des projets clairs pour des horizons clairs”.

Ahmed Lahlimi, Haut commissaire au plan.

L'enquête met également en exergue la proportion importante (40%), des personnes entre 35 et 44 ans qui n’ont pas de revenus. Par contre le pourcentage de 67% pour les 18-24 ans peut s’expliquer par la poursuite d’études de plus en plus longues et par le manque d’expérience professionnelle. Seulement 9% de l’ensemble des personnes questionnées ont un niveau d’enseignement supérieur.

30%

C'est la proportion de jeunes de 15 à 29 ans au chômage dans le royaume, selon un rapport de la Banque mondiale, rendu public le 14 mai à Rabat.

Perceptions et attentes

L’emploi (96%), l’éducation (83%), le logement (81%) et la santé (76%) figurent en tête des priorités des jeunes.

Pour 42% des jeunes, -1 homme sur 2 et une fille sur 3-, le mariage n'est pas une priorité, et ce à cause du manque de moyens financiers (38%), ou de l’âge. Un peu moins d’un jeune sur quatre (24,5%) estime que la solidarité familiale s’est améliorée alors que 44,6% perçoivent plutôt une dégradation de cette solidarité.

En outre, les jeunes Marocains s’identifient majoritairement à la classe moyenne: plus d’un jeune sur deux (52%) pensent y appartenir contre 46% qui s’identifient plutôt à la classe modeste. Par niveau scolaire, 37% des sans niveau scolaire s’identifient à la classe moyenne contre 53% de ceux ayant un niveau moyen et 69% de ceux ayant un niveau supérieur.

A propos de la participation des jeunes à la vie politique marocaine, l'enquête du HCP indique que “seuls 1% des jeunes adhèrent à un parti politique, 1% participent aux rencontres de partis politiques ou de syndicats (...), 4% participent à des manifestations sociales ou grèves et 9% participent à des activités bénévoles”.

L'enquête a fait ressortir que le niveau de confiance dans les institutions est plus élevé chez les jeunes ruraux, chez les femmes et les inactifs que les autres catégories de la population. Ainsi, “36% participent aux élections de façon régulière et 14% de façon non régulière”, conclut l'enquête.

vendredi 1 juin 2012

Les participants appui de la BAD nouveau modèle éducatif pour l'Afrique

Le 10 mai, une réunion de haut niveau présidé par le président Donald Kaberuka, ancien Premier ministre britannique, Gordon Brown, et Tim Berners-Lee, fondateur de la Fondation Web a suscité un vif débat parmi les 10 ministres de l'Éducation et des Sciences et de la technologie du Burkina Faso, Cameroun, Ethiopie, Gambie, Ghana, Kenya, Maroc, Sénégal, Sierra Leone et en Ouganda; qui a rencontré des responsables d'Intel, Cisco, Alcatel-Lucent, HP, Adobe, Microsoft et d'autres parmi les sociétés technologiques de premier plan en Afrique. Les gouvernements des pays représentés étaient les autres le Bénin, le Burundi, l'Égypte, Côte-d'Ivoire, l'île Maurice, le Nigeria et le Rwanda. Le Directeur, BAD du Département du développement humain, Agnès Soucat, a animé le débat.

«La technologie est la clé pour combler le fossé entre l'état de l'éducation en Afrique aujourd'hui et ce qu'elle a le potentiel d'être", a déclaré Rt. L'honorable Brown dans sa déclaration liminaire.

Le but de la réunion était d'explorer les façons dont la technologie moderne peut améliorer l'accès et la qualité de l'éducation en Afrique et dans quels domaines devraient institutions financières comme la BAD et le secteur privé d'investir dans les TIC en Afrique. Les discussions ont porté sur 5 thèmes principaux: 1) augmentation de la connectivité pour accroître l'accès à l'éducation par l'e-learning en particulier dans les zones rurales de bénéficier les plus pauvres; 2) en utilisant la technologie pour améliorer la formation des enseignants et la qualité de l'éducation; 3) développer des partenariats public-privé entre le gouvernement, fournisseurs de services et du milieu universitaire; 4) les besoins en énergie pour les TIC à se développer; 5) l'appropriation du développement du contenu numérique.


Le ministre de l'Éducation pour le Ghana a souligné la nécessité pour les programmes d'enseignement à distance parce qu'ils ont 45% de l'absentéisme des enseignants. Honorable Margaret Kamar, ministre de l'Éducation, supérieur des sciences et de la technologie pour le Kenya a déclaré que son pays envisageait des investissements en matière d'investissement câble à fibre optique comme une solution à la question nationale de la fuite des cerveaux et d'améliorer la qualité de l'éducation.

Le président Kaberuka a souligné l'importance de la technologie dans la lutte contre la qualité de l'éducation. "Alors que le défi du nombre a été abordé avec succès, que des restes de la qualité. Science, technologie et innovation ouvre des perspectives qui pourraient permettre à l'Afrique d'accélérer le développement par l'éducation. Le bilan de quelques pays pilotes semble indiquer que c'était de l'Afrique voie de l'avenir ", a déclaré le président Kaberuka

"Maintenant que 20 pour cent des gens sont devenus familiers avec les ordinateurs, la question était de savoir comment amener le reste de 80 pour cent de l'humanité à bord", a déclaré Sir Tim Berners-Lee.

Le public aux prises avec des questions sur le rôle des enseignants et des étudiants avec l'introduction de nouvelles technologies dans la classe et l'utilisation du Web comme outil d'enseignement utilisant des matériaux fournis gratuitement par les universités de haut rang comme l'Open University britannique, MIT, Harvard, Stanford, et Khan Foundation.

«La formation est la chose la plus fondamentale tout le monde peut faire. Sinon l'utilisation sera faible et les enseignants se sentent stupides s'ils ne savent pas autant que les enfants font", a déclaré John Davies, vice-président d'Intel.

"La technologie n'est pas ce qui est important. Nous avons besoin de former les enseignants à utiliser les technologies ainsi que veiller à ce que le pays possède la production de contenu numérique», a déclaré Gervais Ricaud Auckbur, représentant du Ministère de l'Education de Maurice.

"Je veux voir les pays africains travaillent ensemble pour faire du rêve" Haut débit pour tous en Afrique "devienne une réalité pour tout le monde sur le continent -. Pour fournir un accès à la communication abordable pour l'éducation et de développement socio-économique Cela ne peut pas être fait sur un pays par pays.

Surtout, pour couvrir les pays sans littoral, tous les pays africains doivent travailler main dans la main. ", A déclaré Daniel Jaeger, vice-président d'Alcatel-Lucent des activités en Afrique.

Après avoir écouté un débat passionnant et une multitude de l'expérience des pays, Rt Hon Brown a conclu en déclarant que ce partage d'informations était d'une importance primordiale en soi et que l'Afrique avait besoin d'un groupe de TIC dans l'éducation des champions pour aborder les questions de l'accès et la connectivité, la fibre optique la formation des enseignants de technologie, et le recyclage et comment ils ont vu la voie à suivre.

Pour continuer la discussion et consulter les intervenants sur sa nouvelle stratégie développement du capital humain et un nouveau modèle pour l'éducation en Afrique, la BAD a organisé un après-midi de 3 heures avec le même groupe de participants dans le nouveau siège de l'Union africaine.

La BAD a présenté son modèle d'éducation pour l'Afrique Nouvelle (NEMA), qui est basé sur les TIC, des liens étroits avec le marché du travail, favorise les partenariats public-privé qui permettent aux institutions d'enseignement de puiser dans les expériences, de connaissances et de leviers financiers du secteur privé. Il plaide pour un changement à partir d'un modèle d'éducation en salle de classe à celle qui favorise la pensée critique, ce qui entraînerait le déplacement d'un enseignant-fondé d'une approche basée sur l'élève. NEMA prend également en charge d'une approche participative dans les politiques éducatives en développement impliquant les parents et les enseignants dans les processus décisionnels.

La discussion d'après-midi était de nature plus technique et centrée sur ce que le secteur privé offrait en Afrique pour favoriser l'accès et la qualité de l'éducation. Les entreprises technologiques ont encouragé les gouvernements à être plus créatifs dans l'utilisation peu coûteuse à faible bande passante pour l'envoi et la réception de données mobiles comme le courrier électronique. Microsoft a présenté son «blanc espaces« projet - l'espace, qui a été libéré des chaînes de télévision que nous avons déménagé à la technologie numérique, et si la déréglementation, peuvent fournir un accès abordable à l'Internet.

Mme Soucat a conclu la réunion en proposant que le E-Forum sur la science et de la technologie créée après le premier Forum Afrique sur la science, la technologie et l'innovation sera utilisé comme plate-forme virtuelle pour créer les pays du premier groupe à devenir des TIC dans l'éducation des Champions. Le E-Forum sur les IST sera lancé à la BAD Assemblées annuelles à venir à partir du 28 mai au 1er Juin à Arusha.

Les 10 premières TIC dans l'éducation des Champions sera Burkina Faso, Cameroun, Ethiopie, Gambie, Ghana, Kenya, Maroc, Sénégal, Sierra Leone et en Ouganda.

jeudi 31 mai 2012

L'éducation rurale offre des perspectives prometteuses du Maroc les femmes d'une révolution tranquille

Les femmes dans les régions reculées du Maroc bénéficient d'un projet d'alphabétisation qui enseigne également les droits civils, la numération et l'apiculture.

L'alphabétisation des femmes au Maroc.Fatima Kadmire , l'un des bénéficiaires du programme d'alphabétisation pour les femmes à Beni Zuli. Photographie: Santorri Chamley

Dans une salle de classe minuscule au centre Maison de soutien Citoyenneté pour l'éducation des filles et des femmes rurales de Beni Zuli, un village isolé à Zagora, au plus profond dans le sud-est du Maroc vallée du Draa, Fatima Kadmire décrit comment apprendre à lire et à écrire est la transformation sa vie.

"La meilleure chose est que je peux maintenant composer des numéros et envoyer des messages texte sur mon téléphone portable sans avoir à compter sur les autres de le faire pour moi», dit Kadmire, 21 ans, qui est assis devant un petit bureau à l'avant de la classe .

Elle est l'un des bénéficiaires d'un programme d'alphabétisation accélérée ciblant les femmes et les filles rurales à Zagora et d'autres régions éloignées au Maroc dans le cadre de la stratégie nationale d'alphabétisation. La classe elle est inscrite dans est géré par l'Association pour le Développement des Femmes et de la Solidarité (Afdes).


"Afdes" fait partie du Réseau Associatif pour le Développement, la Démocratie et (Razded), un groupe de coordination des associations et ONG établies en 2007. L'objectif de l'organisation est de renforcer le rôle des femmes dans le développement économique de Zagora et le processus démocratique, en partenariat avec le département de l'alphabétisation.

Ainsi que les 300 heures, ils doivent acquérir de base en lecture, écriture et calcul, les bénéficiaires reçoivent des leçons en matière de droits sociaux et civils, les activités de développement, l'environnement et génératrices de revenus telles que le tissage, la boulangerie et l'apiculture.

La Maison de Citoyenneté, ou la citoyenneté Maison - un bâtiment de couleur pêche en face de la mosquée sur la rue principale de Beni Zuli - est l'un des premiers centres d'éducation des adultes de soutien communautaires au Maroc. Il a été construit pour aider adresse un des plus grands obstacles à l'éducation que rencontrent les femmes et les filles rurales: le manque d'accès aux centres d'apprentissage et les écoles moyennes (assisté par 12 - à 16 ans), qui sont généralement situés très loin de la maison.

Beni Zuli, qui compte 18.000 habitants, est un beau village avec traditionnelles maisons en briques crues. Comme le reste de la province, elle est flanquée par les imposantes montagnes de l'Atlas, son paysage aride est ponctué par un chapelet de palmeraies luxuriantes et des oasis. Le village est l'un des plus distant à Zagora, qui lui-même est un lecteur de deux heures et demi le long d'une route de montagne étroite de la plus proche de l'aéroport, à Ouarzazate. Avec plus de 70% de sa population âgée de 280 000 moins de 30 ans, la province est parmi les régions du programme cibles principales.

Le plus proche l'école intermédiaire à Beni Zuli est à 14km (8.6 miles), à Zagora Ville. Quand il n'est pas déserté en brûlant, l'isolement poussiéreux (les températures peuvent atteindre 48 degrés en été), sa rue principale est fréquemment utilisé par les charrettes à ânes. En l'absence de transports publics vers et à partir du village, la seule option pour ceux qui n'ont pas de transport privé est partagé "grand taxis": anciens, recyclés à quatre portes Mercedes. Ils sont utilisés pour la ville à ville et de la ville à village de transport et le coût 10-15 dirhams (72p-£ 1,08) d'une personne. Mais avec plus de 40% de la population vivant du village en dessous du seuil de pauvreté, ils sont inabordables pour beaucoup.

Ainsi que des centres communautaires de soutien comme l'Citoyenneté Maison de cours d'alphabétisation accessibles sont organisées dans les mosquées et autres lieux publics. Avec environ 240.000 de la vie de Zagora population majoritairement berbère et l'arabe dans les endroits difficiles à atteindre les zones rurales, des centaines de dortoirs pour les filles modestes ont également été construites à proximité des écoles secondaires dans le cadre du programme d'alphabétisation accélérée. D'autres sont prévus.

Un des principaux objectifs du programme, qui permet à Kadmire et d'autres femmes et filles rurales à surmonter les profondes contraintes culturelles et traditionnelles, est intégré au développement social et économique. La post-alphabétisation formation leur permettra de consolider les compétences en littératie qu'ils acquièrent, les préparer à exécuter des micro-projets.

Cette aide, qui promet de sortir les femmes rurales à sortir du cycle de l'analphabétisme et la pauvreté, est le bienvenu. SM le Roi Mohammed VI a poussé à travers des réformes marquantes de la code de la famille Moudawana contre une opposition farouche des conservateurs religieux en 2004. Les mesures ont tenté de répondre à un large éventail de questions, y compris le mariage de mineurs, les droits des femmes, la violence domestique, travail forcé des enfants et le trafic sexuel. Malgré les réformes, cependant, de nombreuses femmes rurales restent citoyens de seconde classe.

Près de 20.000 femmes et filles ont bénéficié de l'accélération, programme d'alphabétisation financé par l’État depuis qu'il a été introduit à Zagora en 2007. Ses dons portent sur les frais de cours, de formation des enseignants et des outils d'apprentissage tels que les manuels et les stylos.

"La tendance a été de passer d'alphabétisation standard, dans lequel les programmes sont limités à enseigner aux étudiants les bases de la lecture, l'écriture et le calcul, à un programme d'alphabétisation de l'intégration sociale des bénéficiaires dans leur environnement. L'objectif est de 1 million de bénéficiaires par an et à réduire les taux d'analphabétisme au Maroc à 20% d'ici 2016 », explique El Habib Nadir, directeur du département de l'alphabétisation dans le ministère de l'éducation.

mercredi 30 mai 2012

Maroc et le Canada lancent le projet «Bajiysm"

Lundi était à Dcheira (Province Inezgane Ait Melloul), a lancé un projet d'appui à la conduite des établissements d'enseignement, par le ministre de l’Éducation Nationale El Wafa M'Hamed, dans le cadre d'un partenariat entre le Maroc et le Canada.

Il est envisagé ce projet, qui s'étend sur quatre ans (2011 - 2015), la valorisation de l'indépendance de la gestion des écoles publiques par le renforcement de la capacité des gestionnaires de ces institutions et le reste des ressources humaines, et de promouvoir une culture de l'évaluation des performances.

Selon la présentation, ce nouveau projet, connu pour faire court, "Bajyism", vise à améliorer la qualité de l'éducation de base pour les élèves et les étudiants qui sont réticents à 9000 et 705 établissements d'enseignement public au Maroc, afin de leur permettre de contribuer à l'économie du savoir.

Il contribuera au projet, qui bénéficiera de la majeure partie des établissements d'enseignement, à l'appui de l'égalité entre les hommes et les femmes dans le développement et la mise en œuvre de projets d'établissements d'enseignement.

Le projet, qui a été lancé en présence, en particulier, l'ambassadeur du Canada au Maroc, Christoph Wilcke, pour soutenir la décentralisation et la déconcentration au chemin de l'école.

Selon El Wafa, le projet "Bajyism", vient à l'évaluation des efforts du Maroc visant à accélérer le rythme de la réforme du système d'éducation et de formation, ce qui place l'institution au centre d'intérêt dans le système éducatif.

Il a souligné que le pari est de restaurer la confiance dans les écoles publiques qui exigent une meilleure gestion des établissements d'enseignement, ce qui est sans aucun doute aura un impact positif sur la qualité du système éducatif.

Pour sa part, l'ambassadeur du Canada que ce projet est un modèle de partenariat qui lie son pays au Royaume du Maroc, rappelant que l'Agence canadienne pour le développement international face depuis 2003, la réhabilitation du système éducatif au Maroc.

mardi 29 mai 2012

L'introduction des NTIC dans l'enseignement au Maroc, gage de qualité

Le ministre marocain de l'Education nationale, Mohamed El Ouafa, estime que l'utilisation des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) dans les systèmes d'enseignement et de la formation est un gage de qualité.

« Le système de l'enseignement, du primaire au secondaire, ne souffre pas d'un problème de programmes pédagogiques ni de manuels scolaires, mais plutôt d'un problème de qualité », a indiqué le ministre dans une déclaration diffusée par la radio Rabat Chaîne-Inter dans son journal de l'après-midi.

M. El Ouafa avait assisté à la cérémonie de remise des prix aux enseignants, inspecteurs et formateurs ayant participé au 8ème concours national des TIC dans le domaine de l'enseignement et de la formation, organisé par le ministère en partenariat avec "Microsoft Maroc".

La lauréate du premier prix a signalé avoir été récompensée pour un scénario pédagogique portant sur la pollution de l'eau et destiné à promouvoir la conscience écologique auprès des élèves et à présenter, aux enseignants, les étapes à suivre pour dispenser un cours en la matière.

Près de 200 enseignants ont pris part à ce concours, qui a été marqué par la présentation de travaux en rapport avec la gestion des données et des sites internet et de près de 70 scénarios pédagogiques.

lundi 28 mai 2012

Enseignement marocain :Le problème de la base ou la base du problème




L’enseignement n’est pas seulement l’un des problèmes, comme on dit souvent pour relativiser son échec. C’est le problème lui même.
Comment prétendre se positionner parmi les autres si l’on ne dispose pas d’un enseignement efficient ? Comment convaincre nos enfants même d’aller à l’école lorsque devant leurs yeux, au premier tournant ils butent sur des chômeurs éclairés assis à l’ombre avec leurs diplômes dans la main en guise de chasse-mouche et d’éventail ? De quels arguments pourrions-nous encore étoffer nos propos devant une jeunesse en perdition dans les méandres d’une modernité dont ils ne connaissent pas les codes servant à la déchiffrer ?
Allons-nous continuer à abuser des générations après d’autres en leur fraisant croire qu’ils maîtrisent le monde de la technologie parce qu’ils savent écrire un message douteux dans leur langue maternelle en caractères latins, parce que nous n’avons pas été capables de leur fournir des programmes en Tamazight ni en Arabe ? A quand donc la désillusion qui nous fera voir le monde tel qu’il est vraiment et non pas tel que nous le croyons ? Être incapable de se voir en face ou avoir le courage de démasquer nos illusions, that is the question !

      Le ministère de l’enseignement pourrait-il répondre à la question de savoir la raison pour laquelle les exemplaires de la charte n’ont pas été généralisés et mis à la disposition de tous les intervenants dans ce domaine ? Pourquoi s’est-on donc limité à mettre dans le secret des dieux seulement les services d’encadrement pédagogique et avoir omis les enseignants, fer de lance du système qui sont directement sur le front pédagogique ? N’est-ce pas en effet une guerre que nous menons tous contre l’ignorance et l’analphabétisme, chacun selon son niveau de responsabilité ? Qui oserait encore nier aujourd’hui que se sont les enseignants qui sont mis à l’index chaque fois qu’il s’agit de présenter le bouc-émissaire idéal sur l’autel de la baisse du niveau scolaire ? Alors pourquoi ne sont-ce pas eux qui sont consultés directement ? Ou bien préfère-t-on ne leur offrir qu’un ersatz de cette charte sous forme d’un " projet de document sur l’organisation de l’année scolaire", sans aucune référence à l’exception de la liste des auteurs, forcément inconnus du grand public ?


    Je pense que tant qu’on continuera à vouloir décréter l’apprentissage, à partir des bureaux soyeux, au lieu de travailler en profondeur en commençant par le bas, toute réforme entreprise ne sera qu’un simulacre né dans l’esprit de gens qui ont encore certainement beaucoup de choses à ...apprendre. L’apprentissage ne se décrète pas comme le dit si bien Philippe Meirieu et si nous voulons obtenir un résultat concret, nous devons, bien sûr, commencer par débattre de la finalité de l’enseignement ; mais aussi prendre le taureau par les cornes et écouter les praticiens du domaine.Tout le monde, diriez-vous n’a pas grand chose de pertinent à dire et quand il s’agit de théoriser les expériences acquises, l’on se heurte incontournablement à des lieux-communs réitérés sans relâche par les professionnels, si ce n’est parfois à des inepties pures et simples. Mais qu’avez-vous donc fait pour que l’acte d’enseigner puisse passer, chez ces gens, que vous jugez ignares, de l’acte végétatif à l’acte conscient et réfléchi, susceptible d’être théorisé et enrichi par le savoir-faire des autres et capable à son tour de contribuer à enrichir incessamment la pratique didactique ?

     Dans certains centres de formation pédagogiques à tous les niveaux les "apprentis sorciers" à savoir les futurs enseignants sont pris en charge par des pédagogues sans pédagogie car, pour la majorité leurs connaissances ne sont nullement basées sur aucune pratique tangible mûrie par une longue et patiente réflexion, mais seulement sur un savoir livresque (lieberstellung) et ne constitue qu’un vernis pédagogique pour la consommation locale devant un public de non-initiés.

   Les centres de formation des instituteurs, auxquels normalement devraient être réservés les meilleurs pédagogues et le meilleurs encadreurs afin de produire des praticiens éclairés à la base de l’édifice de l’enseignement sont malheureusement ouverts à des personnes,qui, généralement n’ont d’autres compétences que le nombre d’années passé dans la carrière d’instituteur même, ou encore leurs relations partisanes et autres avec un centre de décision quelconque. Comment oser donc compter sur un enseignement performant si la base même de cet édifice est en terre meuble ?

       Dès que la gangrène a commencé dans ce corps anémié de l’enseignement, comme dirait le docteur Harouchi, les virus n’ont fait que se multiplier et engendrer des espèces virales de plus en plus récessives. C’est ainsi que les premières promotions de bacheliers à peines alphabétisés ont "contaminé" plusieurs générations de leurs élèves qui se sont ensuite disséminés à travers des services stratégiques du pays, dont bien sûr l’enseignement et c’est ainsi qu’est née et s’est multipliée la chaîne de la médiocrité. Et dans un bouillon de culture favorable, cela a donné naissance au monstre hybride de l’incapacité et de l’incompétence dont la baisse du niveau scolaire n’est que la partie émergée de l’iceberg. Le germe a pris racine et ce ne sont pas les quelques timides injections de réformes rapiécées importées d’outre-mer qui en viendront à bout.


      Réformer l’enseignement devrait, à mon sens, être mené en parallèle avec une réforme patente du projet de société. Et tant que que nous ne savons pas quel genre de société devra être le nôtre pour le siècle à venir il est pratiquement vain de perdre du temps et des ressources faramineuses à vouloir faire avancer une monture dont nous ne faisons que darder le bât. Si vraiment nous estimons qu’il est de notre devoir de prendre le train de la modernité en marche, alors il faut faire vite, avant que plusieurs wagons ne nous séparent irrémédiablement de la motrice. Mais pour cela il faudrait savoir que nous rendrions indirectement un immense service à notre enseignement en agissant sur bien des domaines apparemment sans relation avec la pédagogie ni la didactique.

      Bien sûr le savoir, dit-on, serait perdu s’il n’ y avait pas les fils des pauvres, mais il ne faudrait point pour autant employer cet adage désuet pour soutenir qu’il faudrait de plus en plus de pauvres pour augmenter le nombre de savants de par le monde. C’est là une absurdité que n’importe quel ignorant mettrait rapidement en évidence.

  L’aisance n’est pas la richesse ! Alors que l’élève marocain ne manque d’abord de rien de ce qui est jugé, par consensus indispensable à une vie décente, au lieu de profiter de la sobriété camélienne des démunis pour décréter que cet "indispensable" se limite à un sac de farine noire vermigène, à un pain de sucre fade et à un paquet de thé sans saveur, malgré toutes les publicités mensongères.

   Notre pays ne peut continuer encore longtemps à faire sienne la politique de l’épicier dont la devanture est éblouissante, éclairée au néon étincelant, mais dont l’arrière-boutique est infestée de rats et de détritus en tous genres. La diversité des régions et des idiomes devrait être considérée comme un facteur progressiste et non comme une partie honteuse de soi qu’on n’ose montrer que rythmée de mouvements synchrones, suivant une musique qu’on ne considère comme intéressante que si les étrangers la jugent comme telle. Et si vraiment l’on ne peut se démarquer de la tendance libérale qui privilégie les devantures et les néons, alors que tout le pays profite à mesures égales des produits que nous commercialisons.

    Personne à mon avis n’a le droit de se considérer plus marocain qu’un autre sous quel prétexte que ce soit. Nous sommes tous dans la même galère, alors nous serons tous sauvés grâce à l’effort de tous, sinon nous redeviendrons les esclaves de ceux qui, à travers les décennies de colonisations passées n’ont fait qu’éprouver de loin nos capacités et qui n’hésiteront pas à nous remettre les boulets aux chevilles, une fois qu’ils jugeront que l’aliénation psychologique et culturelle ne suffisent plus à garantir leurs intérêts. Il n’est pas encore trop tard, non pas pour être parmi les leaders, seul un peuple débile ou attardé mentalement pourrait encore se hasarder à en rêver par les temps qui courent, mais pour être dans la file de ceux qui arrivent à déchiffrer les hiéroglyphes du progrès sans trop y perdre notre âme ni notre identité.

vendredi 25 mai 2012

Plus de 6160 établissements privés au Maroc


Le Maroc compte plus de 6160 établissements d'enseignement privés couvrant le territoire national, dont 50% sont situés sur l'axe de Tanger - Casablanca, accueillant près de 900 mille élèves, a indiqué le secrétaire général de la ligue de l'enseignement privé au Maroc, M. Abdessalam Amor.

Invité, jeudi, de la radio nationale dans le cadre de son programme "nafida sabah" à l'occasion du 6è forum national de la Ligue de l'enseignement privé au Maroc organisé par la ligue du 25 au 27 mai 2012 à Tanger sous le thème "la bonne gouvernance, levier essentiel pour la qualité de l'enseignement privé", M. Amor a affirmé que les établissements privés emploient 100% d'enseignants stables au niveau primaire, expliquant que les circonstances n'ont pas permis de réaliser cet objectif au niveau des collèges et des lycées.

Il a, notamment précisé que pour garantir la qualité et le rendement escomptés de l'enseignement privé, les établissements d'enseignement privés doivent se faire assister d'enseignants de l'enseignement public au lieu de s'appuyer sur des enseignants débutants.

M. Amor a rappelé, dans ce contexte, les initiatives prises par les établissements privés pour former les diplômés en partenariat avec le ministère de l'éducation nationale, l'agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences en vue de former des enseignants, indiquant que la formation de plus de 600 enseignants d'une première promotion a été assurée ainsi que celle de plus de 400 enseignants d'une deuxième promotion à l'échelle nationale.

Par ailleurs, il a observé que l'enseignement privé a adopté le style de gouvernance, un nouveau style de gestion de la chose éducative à travers une participation collective pour engager tous les acteurs éducatifs (parents, enseignants) dans la prise des décisions idoines pour l'amélioration de la qualité de l'enseignement alors que les décisions étaient prises, auparavant, par le ministère de tutelle, les délégations, les académies.

jeudi 24 mai 2012

Différents points de vue sur la stratégie des centres de Formations Pédagogiques

Encore des centres régionaux pour l'éducation des carrières et la formation, qui ouvrira ses portes dans la prochaine année scolaire, pour recevoir plus de 8000 étudiants, donner lieu à controverse et de la différence dans les opinionsÀ propos de leurs objectifs et de la valeur ajoutée Stadhavha au système éducatif et sur la finalité de la création.États différents de partenaires intéressés et le ministère de l'Education nationale et variés sur les objectifs et les fonctions des centres régionaux pour l'éducation des carrières et la formation, devrait ouvrir ses portes la saison prochaine année scolaire, pour recevoir plus de 8000 étudiants, mais que tout le monde à l'unanimité que Mohammed Wafa, le ministre responsable, était courageux et audacieux, en refusant à l'emploi directs cadres éducatifs, où il a confirmé que l'opération résulterait de la poursuite de la détérioration de la situation éducative, que le personnel dans les fils de l'éducation scolaire ne sont pas facilement au moindre formation pédagogique. Et a été le second coup tragique dirigé vers le gouvernement précédent qui a été dirigé par secrétaire général du parti, M. Abbas El Fassi, après la décision de geler la pédagogie de l'intégration d'action.Entre accueil, d'expositions et un conservateur et hésitant qui est nécessaire .. Il y avait langues contradictoires coïncidé cette catégorie, qui contrariait, en raison des projets de réforme lancés par les balbutiements des gouvernements précédents. Il est prévu plus intéressés par l'ouverture de ces centres, qui sera achevé dans tous les points du royaume. Les extensions seront terminés dans certaines régions ont une proposition des directeurs de l'éducation et de formation des académies. Et contiendra s'articule autour de trois fils, est un des cadres de qualification de câble pour le personnel enseignant et les matches de préparation des fils de Muhammad et les cadres de fil de gestion de configuration de soutien pédagogique et administratif éducatif, social, note que le ministre l'a déjà souligné, dans une rencontre avec la presse le dernier, que le ministre en charge sera disponible dans l'année scolaire à venir pour fermer 15 mille emplois, dont 7200 se joindra à l'enseignement dans l'année scolaire prochaine saison et qui sont actuellement en formation des centres de formation de base, en plus à 8000 le poste sera attribué à ceux qui se joindront au mois de Septembre à côté de ces centres, mis à jour, et de nouveaux centres contribueront, au cours des dix prochaines années, dans la promotion de capacité d'environ 100 000 professeur et professeur travaille actuellement, dans les aspects pédagogiques, et les aider à répondre à certaines anomalies qui sont apparues au sein des institutions éducatives.Association de l'enseignement supérieur soutient l'initiativeA souligné le Syndicat national de l'enseignement supérieur sur la nécessité de les impliquer dans toutes les questions relatives aux centres régionaux de formation aux carrières et la formation, comme des institutions de la formation du sujet principal en droit aux exigences de 01.00, sur l'organisation de l'enseignement supérieur. Et exprimé l'union, dans un communiqué, a exprimé sa volonté de contribuer à la réussite de toutes les opérations de l'établissement de centres régionaux pour l'éducation des carrières et la formation, confirmant son intention d'organiser une journée d'étude sur le sujet à Rabat, le jeudi 31 mai 2012.La décision prise par le syndicat, réunis au sein d'un groupe de syndicats et désavoué de tous ce qu'il considérait comme «des interprétations ou de syndication lui des préjugés» et a exprimé ses regrets de ne pas traiter positif pour toutes les parties avec le contenu de quelques branches des états de l'Union nationale de l'enseignement supérieur, basé sur une vision et un objectif clairement défini de l'optimisation enquête sur les objectifs consistant à faire Centres régionaux pour l'éducation et la formation. carrière Le bureau national de l'Assemblée nationale pour les administrateurs et les gestionnaires de l'assemblage du secondaire au Maroc a souligné, dans une déclaration, à un certain nombre d'exigences, y compris l'examen du décret régissant les centres d'éducation des professions régionale et de la formation et le rendent approprié pour le nouveau et l'exigence de base pour la gestion administrative et pédagogique, en leur donnant un cadre à la suppression des mots «chaque fois que nécessaire,» à l'article 31 du décret.Le «k. D. U. »N'est-ce pas convaincu le projet de Wafa, Said de nombreux membres des bureaux régionaux et le bureau central de l'Université nationale de l'éducation, de la Confédération de la démocratie pour le travail, ils ne voyaient pas dans ce qui s'est passé pour le nouveau ministre «le prolongement de celles qui l'ont précédé», décrivant son populisme discours et que les décisions rendues par lui à la journée «n'augure rien de bon et de refléter la improvisation et de l'ignorance l'importance absolue du secteur et le »réel des problèmes, et ils ont dit que le ministre n'a fourni aucune valeur ajoutée pour expliquer les objectifs et les raisons de ces centres à télécharger. Quel devrait être sous la tutelle de l'enseignement supérieur, en vertu de la nature de la configuration et les composants en leur sein. Ils ont demandé comment le ministre peut étudier dans une affaire de problèmes standards du secteur et développer des solutions pour eux, et a critiqué l'exigence d'avoir des vacances à un minimum de pénétrer ces b, »» la résolution injuste, ce qui coupera la route, sans aucun doute, les enfants des pauvres qui n'ont pas la possibilité de compléter leur parcours d'études. Certains d'entre eux a également souligné que certains enseignants au centre de la configuration sont maintenant en dessous du niveau de la configuration et moins des étudiants .. Ils se demandaient comment l'enseignant est spécialisé pour traiter des phénomènes sociaux (abandon, violence à l'école) .. Causes extérieures à l'école, en soulignant qu'ils sont en attente pour la clarté de la vision de prendre les mesures nécessaires, et que «Alkdhien» et traversent leur éducation syndicale (l'Université nationale de l'éducation) a déjà été souligné dans de nombreuses occasions, ils ont pris le slogan pour défendre l'école publique, à leur conviction que l'éducation est de former l'ensemble du développement et que le capital humain est le fondement de tout progrès. Et dans les mots de certains membres de l'Office central qu'ils «se sont affrontés politiques prothèses adoptées par les gouvernements successifs, dont la plus récente était le plan d'urgence soi-disant, qui était la» k. D. U. »Le seul syndicat qui a rejeté».

Centre Marocain pour l'éducation civique apprécie l'initiativeIl arabes Imad, Directeur du Centre marocain pour l'éducation civique, que «les centres de nouvelles fonctions s'inscrivent dans le cadre de l'activation de la liaison de l'éducation et la formation de la réalité socio-culturelle et socio-économique de l'apprenant, afin de le rendre capable d'absorber et de contrôle et au-delà», et il vient comme un fruit des efforts d'objectivité d'évaluation des résultats de l'éducation et de formation qui révèle à travers diverses activités éducatives sur la nature de la crise structurelle de l'école marocaine.Le pilier que le but de ce qui est réhabilité l'éducation la formation de la Fondation par le biais d'en faire un outil permettant d'unifier les visions de l'éducation et un moyen de créer un groupe homogène lettre, et en ce que la confirmation des centres Mhenninh professions éducation et la formation, basée sur la dimension scientifique qui se penche sur le phénomène de l'éducation dans son intégralité, en tenant compte des dimensions de temporel, spatial et paris où l'acteur éducatif, quelle que soit sa spécialité, afin de parvenir à une intersection positif horizontalement et verticalement pour faire le service éducatif visant à réaliser un saut qualitatif socialement. Cela rendrait cette institution un moyen réel développement renforcent le principe de régionale ouverte.Et la condition Imad pour atteindre ses objectifs la mise à disposition de ressources humaines adéquates pour la promotion de cette nouvelle fonctionnalité, Maatrin des éducateurs et des administrateurs qualifiés et équipés pour fournir des normes appropriées en matière d'enseignement pour les diplômés de cette institution et l'adoption d'un système d'évaluation scientifique objective est basée principalement sur le principe du multilatéralisme efficace. Le même orateur qui donnera aux centres avenir lointain est de travailler pour en faire un espace pour la recherche en éducation de la Fondation pour l'éducation Maroc reçoit sa spécificité de la compréhension de la réalité de l'apprentissage et les conditions, ainsi que l'ouverture, à l'échelle nationale et internationale, afin d'enrichir l'expérience et le développement, ainsi que l'adoption de la pédagogie du projet dans la configuration, le considéré comme le mécanisme de base pour l'activation de la prochaine réforme d'une part et que le cadre le plus approprié méthodologique pour la régulation et l'activation de diverses procédures de gestion et de l'éducation
 
Visant à améliorer la qualité de la formation pédagogique.La Commission nationale pour l'éducation merveilleAhmed Hrbashi, Président de l'Education Nationale, a dit l'agence, qui a reçu avec intérêt le décret sur la création de ces centres, de s'interroger sur les raisons qui ont poussé le législateur à ne pas tenir compte des cadres de configuration soutenir la physique et économique (le conseil de gestion et de contrôle du cadre physique et financière des fournisseurs, le cadre des inspecteurs, des intérêts matériels et financiers ), note que le décret a touché les cadres de fil de gestion de configuration et des cadres éducatifs pour le soutien administratif, éducatif et social. Le syndicat officiel, de peur que culmine la configuration pour obtenir un certificat de qualification de réhabilitation d'enseignement privé Bamuslk multi (article 25). Ce certificat doit être conforme au niveau des diplômés de certificats des centres régionaux d'enseignement administratives (ex-) obtenus à partir de la Direction des Ressources humaines, plutôt que qu'il y aura un diplôme spécial décerné aux diplômés. Il s'est interrogé sur la valeur de ce certificat (certificat de qualification professionnelle) et sur la qualité des portes Stfathha pour assurer le suivi de l'étude (par exemple) et dans la mesure où des certificats d'équivalence des autres organismes nationaux et internationaux.Il Hrbashi qu'il avait précédemment au Conseil qui a appelé pour l'examen du système universitaire du Maroc et de fournir aux centres audio - visuels pour permettre au personnel de poursuivre leurs études universitaires, à distance et sans discrimination, et sans une licence, et d'examiner la configuration du système dans tous les centres de formation en ligne avec les spécificités de l'éducation du Maroc et de l'augmentation des bourses d'études - les enseignants par le biais Dans la configuration d'études secondaires. Il a également demandé à la Commission, selon le même orateur, la nécessité de les impliquer dans le développement de plates-formes et centres de formation et la création de centres pour la formation des gestionnaires et des gardes deux gardes des Affaires étrangères, avec la création de la fenêtre spéciale et activer les centres d'écoute dans les établissements d'enseignement, contenus dans la Charte nationale d'éducation et de formation, et pour permettre aux diplômés des centres de formation du Diplôme d'études supérieures et le calcul des années de formation à la retraite et le règlement de la gestion physique et pour les nouveaux diplômés au plus tard trois mois et d'annuler l'éducation sur l'efficacité examen pour les diplômés des centres de formation, et en calculant le général d'ancienneté depuis la date de l'emploi, plutôt que de l'histoire de l'étiquette dans la paix pour les diplômés certifiés de centres de formation des enseignants, ouvrant la voie à des professeurs de l'enseignement les titulaires de permis primaires pour entrer dans les centres de Muhammad et la suppression des conditions de courir vers les centres pour les inspecteurs et de faire une école inspecteur cadre secondaire et l'ouverture de centres de formation des inspecteurs dans le visage de tous les professeurs de premier cycle du secondaire, sans discrimination et re-ouvrir les centres de formation des inspecteurs dans le visage de professeurs du niveau secondaire et la création d'un cadre clair pour les diplômés de points de contrôle et la préservation de la réussite précédente Rank et la création de une composition corporelle constante spéciale, chargée de la tâche de fixation et le respect, le calendrier, le suivi, et permettre au personnel de changer de secteur d'éducation en tant que certificat de base (loi 67).