vendredi 29 juin 2012

Maroc Telecom partenaire du concours Be My App



Maroc Telecom soutient la prochaine édition du concours Be My App, grand rendez-vous des jeunes créatifs du monde des technologies de l’information et de la communication. Be My App, organisé pour la première fois en Afrique et dans le monde arabe, aura lieu à Casablanca du 29 juin au 1er juillet 2012.


Le principe de Be My App est de réunir des jeunes talents, porteurs d’idées, codeurs, graphistes et marketeurs, en vue de développer une application mobile en 48 heures non-stop.

La prochaine édition, première dans son genre organisée en Afrique et dans le monde arabe, se déroulera à Casablanca du vendredi 29 juin au dimanche 1er juillet. Elle aura lieu en même temps dans 5 pays: la Belgique, le Maroc, la Tunisie, les États-Unis et le Brésil.

Vendredi soir, les porteurs d’idées présenteront leurs projets devant un jury composé de spécialistes en matière de développement d’applications et de webmarketing, de membres de la blogosphère et de chefs d’entreprises. Les équipes se formeront autour des idées retenues et en fonction des affinités qui naîtront des échanges entre les différentes catégories de participants.

Les projets réalisés pendant ce weekend ‘geek’ seront présentés le dimanche soir.

Chaque équipe exposera au public présent et au jury l’application développée qui devra être illustrée par un prototype. Les membres du jury noteront chaque projet et choisiront l’application gagnante dans chaque pays.

Le projet gagnant participera à la finale internationale. Il sera en compétition avec les projets gagnants des autres pays: un sondage public et international, qui sera lancé dès le lundi 2 juillet, permettra de déterminer le grand vainqueur.

jeudi 28 juin 2012

Enseignement supérieur privé : Comment trouver sa voie


fini les examens du Baccalauréat et l’euphorie de la réussite. Maintenant, place aux choses sérieuses. Quel chemin prendre après le Bac ? Quel métier choisir? Quelle formation suivre? Autant de questions qui taraudent l’esprit des élèves et de leurs parents. Chaque année des milliers de lycéens arrivent à décrocher le sésame, mais peinent à trouver leur chemin.

Mauvaise orientation ou faute de moyens, certains d’entre eux finissent, par lassitude, par opter pour une formation sans un minimum de conviction pour se retrouver, quelques années après, désarmés face à un marché de travail de plus en plus concurrentiel. Un meilleur avenir commence donc par une bonne orientation. Si les grandes écoles publiques maintiennent toujours la barre très haut et restent très élitistes, il y a depuis quelques années des établissements d’enseignement supérieur privé qui proposent les mêmes formations permettant d’accéder aux mêmes postes professionnels. L’engouement pour ces écoles ne cesse de croître, en témoigne le nombre de plus en plus croissant des établissements et des étudiants. Pour l’année scolaire 2009-2010, le nombre des établissements d’enseignement supérieur privé a été de 192 contre 178 une année auparavant dont 79 à Casablanca, 35 à Rabat, 16 à Fès, 15 à Marrakech, 9 à Tanger et 7 à Agadir. 35.118 étudiants suivent leurs études dans ces établissements dont 15.694 à Casablanca, 7.775 à Rabat, 5.106 à Marrakech et 2.753 à Fès. La majorité de ces étudiants a opté pour des cursus universitaires qui mènent à des professions toujours demandées par le marché. «Les spécialités les plus demandées, et qui continueront à avoir de beaux jours devant elles, restent les classiques telles que la finance, la comptabilité, le contrôle, l’audit ou encore le marketing. Nous avons toutefois observé ces dernières années un enthousiasme plus prononcé pour des filières telles que le management international et la logistique», note Yasmine Benamour, administrateur du Groupe HEM.
Pour Mohcine Berrada, président du groupe L’Etudiant marocain, en termes de formation et d’enseignement, l’accent doit être mis sur les filières identifiées par le Pacte Emergence et les métiers mondiaux du Maroc, à savoir l’offshoring, l’automobile, l’aéronautique, l’électronique, le textile et cuir, et l’agroalimentaire.
A côté du développement des MMM, il y a bien entendu toutes les filières classiques qui ont encore un bel avenir devant elles. Il s’agit de la gestion des ressources humaines (DRH, responsable développement RH, gestionnaire des carrières, chargé du recrutement, responsable formation,…). Il y a aussi la grande distribution et la vente (directeur commercial, agent commercial, ingénieur commercial, technico-commercial, chargé de clientèle, chef de produit, télévendeur…), le tourisme (manager, directeur d’hôtel, restaurateurs, maître d’hôtel, chef réceptionniste, chef cuisinier, gouvernante… ), l’informatique (responsable réseaux, analyste programmeur, technicien de maintenance, administrateur de bases de données…), les télécoms où les besoins en ingénieurs et techniciens qualifiés sont loin d’être comblés. «Il ne faut pas oublier d’autres filières qui ne cessent de se développer telles que les énergies renouvelables, la santé, l’audit et le conseil. En fait, quelle que soit la filière, les besoins du Royaume sont loin d’être couverts et la demande de médecins, de cadres, d’ingénieurs et de techniciens ne risque pas de tarir», tient-il à préciser.n

mercredi 13 juin 2012

Le Maroc dément l’existence de fuites dans les épreuves du baccalauréat



Le Maroc a démenti les rumeurs faisant état de fuites de l’épreuve de physique lors des examens du baccalauréat qui ont débuté mardi.

Un communiqué du ministère marocain de l’Education nationale indique que sur la base de rapports régionaux et provinciaux, précisant qu’un candidat libre au centre des examens relevant de la délégation de Rabat a publié sur Facebook l’épreuve de physique-branche des sciences de la vie et de la terre, immédiatement après avoir quitté la salle des examens, et fait usage de violence contre les enseignants assurant la surveillance.

Selon la même source, un élève à la ville de Oujda (541 km au nord-est de Rabat) a tenté de perturber ses collègues à l’intérieur de la salle des examens, en prétendant avoir le sujet de la matière objet de l’examen, mais il s’est avéré, après la remise aux élèves des épreuves, que le sujet mentionné par cet élève faisait en réalité partie des examens de l’an dernier.

Le communiqué rapporte aussi qu’un professeur dans la ville de Ksar El Kébir (environ 430km au nord de Rabat) a agressé physiquement le président du centre des examens après que ce dernier ait rejeté la demande de l’enseignant qui voulait assurer la surveillance dans une salle autre que celle qui lui a été attribuée. L’intéressé a été expulsé du centre et est poursuivi en justice.

Plus de 451. 000 candidats passent depuis mardi et jusqu’ à jeudi les examens du Baccalauréat session de juin 2012 au Maroc. Cette session est organisée cette année dans la foulée de nouvelles mesures visant le renforcement de la crédibilité de ce diplôme et sa valorisation au niveau national et international.

La même source indique l’examen du baccalauréat est marqué cette année par plusieurs nouveautés, à savoir un nouveau mode de calcul de la moyenne de la session de rattrapage, en se basant sur les meilleures notes obtenues par le candidat lors de la première session et celle de rattrapage, prévue les 10, 11 et 12 juillet, l’interdiction d’introduire les téléphones cellulaires dans les salles d’examen sous peine d’exclusion, et ce dans le cadre des efforts déployés en vue de lutter contre la fraude aux examens, outre la préservation de l’authenticité du diplôme en y apposant un cachet de garantie.

Selon le Centre marocain de l’évaluation et des examens au ministère marocain de l’Education nationale, le nombre des candidats aux examens du baccalauréat a enregistré une hausse de 18,2% par rapport à l’année dernière. Le nombre des filles a augmenté de 19,1% alors que celui des garçons a enregistré une hausse de 17,5 % en comparaison avec la session de juin 2011.

Le nombre des candidats de l’enseignement public est de 298.645 en hausse de 5,9% par rapport à 2011 tandis que les candidats libres représentent 28,48 % avec un effectif global de 128.745 candidats, soit une augmentation de 61,1 %, précise le centre.

Pour ce qui est des candidats de l’enseignement privé, leur nombre a atteint cette année 24.563, soit une augmentation de 20,46% par rapport à l’année précédente.

Les examens de la 2e année du Baccalauréat au titre de l’année scolaire 2011-2012 se dérouleront pour l’ensemble des filières et des candidats les 3 et 4 juillet 2012 pour ce qui concerne la session de rattrapage.

Les travaux pratiques concernant les candidats libres auront lieu les 20 et 21 juin 2012 pour la session normale et le 5 juillet 2012 pour la session de rattrapage.

Les examens régionaux sont prévus les 18 et 19 juin 2012 pour l’ensemble des candidats (scolarisés et libres) et l’ensemble des filières en ce qui concerne la session normale et les 3 et 4 juillet 2012 pour ce qui est de la session de rattrapage.

lundi 11 juin 2012

Enseignement supérieur:Des mesures pour relancer l’université

Le rêve de 10 000 ingénieurs par an pris en otage par la crise.Lahcen Daoudi veut prendre le taureau par les cornes. Le ministre de l’Enseignement supérieur s’attaque aux maux de l’université pour lui rendre la place qui lui échoit.

475 907 étudiants sont inscrits dans 361 établissements.


Au conseil de gouvernement de jeudi dernier, il a formulé des propositions visant à relancer l’université marocaine. Objectif, comme il n’a eu de cesse de le répéter depuis qu’il est aux commandes, accroître la capacité des lauréats de l’enseignement supérieur à intégrer le marché du travail. Depuis belles lurettes, on n’arrêtait d’incriminer cette incohérence entre les diplômes et l’entreprise. Résultat, des milliers de lauréats porteurs de diplômes battent le pavé devant le Parlement pour avoir un emploi dans l’administration.

La plupart sont convaincus que leurs formations sont peu ou prou compatibles avec les besoins du privé. Par ses sorties fracassantes contre la gabegie réelle ou présumée dont souffrait son département, Daoudi a voulu donner la mesure des changements à apporter notamment en matière de gouvernance du secteur. Il opte désormais pour un système, qu’il qualifie de dynamique, de recherche scientifique. Il veut améliorer les prestations sociales destinées aux étudiants, réviser l’arsenal juridique du secteur et renforcer la coopération internationale.


Chiffres à l’appui, le ministre a dressé un tableau assez représentatif de son département. Sur la base des statistiques de l’année universitaire 2010-2011, il a indiqué que 475 907 étudiants sont inscrits dans 361 établissements. Et ce, sous la supervision de 13 543 professeurs permanents, alors que le nombre des lauréats des universités s’établit à 40 000. Quant à l’enseignement supérieur privé, Daoudi a souligné que 35 648 étudiants y sont inscrits, toutes branches confondues. Le nombre des instituts de l’enseignement privé s’élève à 1 117, avec une prédominance à hauteur de 73% des études en gestion, du commerce et de la communication. Sujet ayant fait couler beaucoup d’encre, la formation des ingénieurs mérite encore d’être revisitée. Justement, le ministre a fait part d’une offre limitée en comparaison avec les véritables besoins. Il a précisé qu’au titre de l’année universitaire 2011-2012, 40 000 candidats ont été recensés contre 2 000 places vacantes. Voilà qui remet en question toute la stratégie, en son temps ambitieuse, et qui consiste à former 10 000 ingénieurs par an pour les besoins de la croissance au Maroc.
Toutefois, Daoudi n’a pas trouvé le Saint-Graal. Avant lui, les mêmes objectifs ont été exprimés lors de la signature en octobre 2009 du contrat Etat-universités pour la mise en œuvre du programme d’urgence 2009-2012. Mais depuis, rien ou presque n’a changé. Le gap qui sépare la volonté de l’action est toujours aussi béant dans un secteur censé accompagner les grands chantiers du pays.
Formation

La différence est que l’actuel ministre n’essaie pas de cacher les maux qui taraudent un secteur sensible. Il y a deux mois, Daoudi a pointé du doigt, par le biais d’une note, le non-respect par certains établissements de l’enseignement supérieur privé des dispositions des autorisations qui leur sont délivrées. Certaines écoles font la promotion de diplômes dans des spécialités auxquelles elles ne doivent pas avoir accès selon les termes de l’autorisation. Cela est valable aussi pour les établissements qui proposent des diplômes étrangers dans le cadre du transfert.

Une autre circulaire a été, cette fois-ci, envoyée aux présidents des universités le 10 avril dernier. Elle met les points sur les i en ce qui concerne les critères d’accès aux formations par les fonctionnaires qui veulent poursuivre leurs études, notamment en master et master spécialisé. Le ministère a mis principalement l’accent sur l’obligation d’assiduité au cours. Chose qu’un fonctionnaire ne peut respecter au risque d’empiéter sur ses obligations professionnelles.
Objectifs des contrats Etat-universités

Les contrats Etat-universités visent, entre autres, l’orientation des étudiants vers les formations scientifiques, techniques et professionnalisantes. Il s’agit de doubler ou tripler à terme les effectifs des nouveaux inscrits dans les établissements à accès régulé. Dans les établissements à accès ouvert, la finalité est d’orienter 25% des étudiants vers les licences professionnelles (LP) et 50% vers les masters spécialisés (MS). Les contrats ambitionnent également d’améliorer le rendement interne et externe du système en augmentant le taux de diplomation de 45 à 69% et le taux d’insertion de 26 à 58% et en octroyant un prix d’excellence à 1% des étudiants chaque année. On cite aussi parmi les objectifs, le développement de la recherche appliquée menée avec les entreprises pour atteindre 1 700 projets par an et l’augmentation du nombre de thèses de doctorat soutenues (de 820 à 2 300 par an).

jeudi 7 juin 2012

L’emploi et l’égalité des chances, une priorité pour les jeunes

L’enquête du HCP a fait le tour des préocupations de la jeunesse marocaine : L’emploi et l’égalité des chances, une priorité pour les jeunes
Pourquoi le choix de la tranche d’âge 18-45 ans ?
Il n’existe pas de définition universelle de jeune en termes de tranche d’âge. Si la limite de 18 ans se justifie par l’âge de majorité, le choix d’une limite d’âge supérieure varie largement selon les études  et les institutions. Dans plusieurs bases de données internationales sont considérées comme jeunes les personnes âgées de 15 à moins de 25 ans. D’autres études et analyses nationales et internationales retiennent plutôt la tranche d’âge de 15 à moins de 30 ans ou encore 18-29 ans.
Dans cette enquête, cette tranche a été élargie jusqu’à 45 ans pour plusieurs raisons. La première tient à ce que l’augmentation de l’espérance de vie en raison de la transition démographique que connait notre pays, avec un allongement de l’espérance de vie de 47 ans en 1962 à 74,8 ans en 2010, donne un espace plus large à notion de jeunesse.
La seconde est que dans un contexte d’ouverture sur de nouveaux modes de consommation, de valeurs et de comportements sociaux de plus en plus hégémoniques à l’échelle internationale, les besoins sociaux, les aspirations au bien-être et les normes culturelles d’une partie de la population recherchent de nouveaux cadres d’expression qui peuvent revêtir, tout au moins pendant un certain temps, un caractère corporatiste ou informel.
L’élargissement de la tranche d’âge à 44 ans révolus permettra de déceler d’éventuelles divergences dans les comportements et les perceptions entre ce qu’on peut appeler la génération née et élevée dans la période de l’ajustement structurel et celle de l’ouverture économique et démocratique.
Enfin, la population âgée de 18 à 44 ans révolus revêt une grande et croissante importance dans la population totale. Elle est passée en proportion de l’ensemble de la population de 35,7% en 1982 à 43,6% en 2010 et en volume de près 7,3 millions à 13,9 millions évoluant au rythme annuel moyen de 2,3%. Elle continuerait à augmenter avec un taux d’accroissement annuel moyen moins élevé de 0,5% pour atteindre 15,3 millions en 2030 ou 40,1% de la population du Maroc.
En somme, tout apport à une meilleure connaissance de cette catégorie de la population est une contribution à un éclairage utile pour les politiques économiques et sociales, voire aux débats sur le modèle de société pour l’avenir.

Approche méthodologique de l’enquête
L’enquête porte sur un échantillon de 5.000 jeunes âgés de 18 à moins de 45 ans (31% âgés entre 18 et 24 ans, 37% entre 25 et 34 ans  et 32% entre 35 et 44 ans). Le plan de sondage adopté est de type stratifié à trois degrés : tirage de 403 unités primaires de l’échantillon maître, tirage d’un échantillon de ménages par unité primaire  et enfin tirage d’un jeune âgé de 18 à 44 ans par ménage échantillon. L’opération de collecte des données sur le terrain s’est déroulée du 21 mars au 5 avril 2011. L’exploitation de l’enquête, en raison du caractère qualitatif des réponses, a dû demander une approche patiente et rigoureuse avant de donner lieu aux conclusions que nous allons vous présenter.
Profil de cette tranche d’âge dans son environnement économique et social
60% des jeunes sont citadins et 52% des femmes. Près de la moitié sont mariés : 17% des 18-24 ans et 80% des 35-44 ans. Ils ont en général un faible niveau d’enseignement notamment parmi les femmes et les ruraux. Globalement, un jeune sur trois n’a aucun niveau scolaire. Ce ratio est plus élevé parmi les ruraux (1 sur 2, contre 1 sur 5 parmi les citadins) et les femmes (4 sur 10 contre 2 sur 10 parmi les hommes). La génération que j’ai appelée celle de l’ajustement structurel, celle de 35-44 ans enregistre un taux plus que double de celui des 18-24 ans (38% contre 15%). Enfin, globalement,  9% des jeunes ont un niveau d’enseignement supérieur.
L’insertion dans la vie active de cette catégorie de la population se caractérise par un faible niveau d’activité notamment parmi les jeunes femmes et un taux de chômage élevé notamment parmi les citadins. Le taux d’activité s’établit à 56% mais il est trois fois plus élevé parmi les hommes (86%) que parmi les femmes (28,5%) et passe de 44% parmi les 18-24 ans à 62% parmi les 35-44 ans. Le chômage touche globalement 12% de ces jeunes actifs et est trois fois plus élevé parmi les citadins (17%) que parmi les ruraux (5%) et parmi les 18-24 ans (18%) que parmi  les 35-45 ans (5,5%). Concernant les jeunes inactifs, ils  sont dans trois cas sur quatre des femmes au foyer et dans 21% des cas des élèves ou étudiants. 
Dans ces conditions, s’il est compréhensible que 67% des 18-24 ans ne dispose pas de source de revenu, il est par contre, à remarquer que cette situation affecte 40% de la catégorie âgée de 35-44 ans
D’autre part, plus de la moitié des jeunes (54%) vivent au sein du foyer parental. Cette situation concerne plus particulièrement les jeunes de 18 à moins de 25 ans (81% contre 25% des 35-44 ans) et beaucoup plus les hommes que les femmes (67% contre 41%). En outre, il s’agit pour 81% de célibataires, 16% de mariés et 3% de divorcés ou veufs.
La précarité en matière d’emploi et de revenu n’affecte cependant pas leur mode d’insertion dans leur milieu familial, seuls 9% de ces jeunes déclarent avoir des difficultés avec leurs parents notamment au sujet de leur performance scolaire, de leur fréquentation sociale ou d’un moindre respect des prescriptions religieuses ou des valeurs traditionnelles.
Dans ce cadre, 42% des jeunes célibataires ne pensent pas au mariage, un homme sur deux contre une fille sur trois (31%) et 56% des 18-24 ans  contre 25% des 35-44 ans. Les raisons évoquées sont liées aux moyens financiers (38%), à l’âge (35% : 40% des hommes contre 24% des femmes) et 16% invoquent le destin (41% des filles et 4% des hommes).
L’ouverture sur leur environnement passe par la télévision, la radio et l’internet. 68% des jeunes déclarent regarder la télévision ou écouter la radio de façon régulière. Un peu moins du tiers (30%, 43% des citadins et 10% des ruraux) utilisent l’internet (14% régulièrement et 16% parfois), principalement pour écouter la musique ou regarder les films (70%), communiquer dans le cadre des réseaux sociaux (62%), chercher les informations (59%) ou pour faire des recherches scientifiques et scolaires (51%).
Concernant leurs sources privilégiées pour les informations nationales, près des deux tiers utilisent les médias nationaux tandis que 24% obtiennent ces informations des médias étrangers et 5% des amis et proches. 
Référentiel culturel et moral
Le patriotisme, la famille et la religion constituent le système de référence des jeunes. La quasi-totalité (98,5%)  affirme  être fière de leur marocanité. La famille pour 54,6% et la religion pour 24,1% sont considérées comme les choses les plus importantes dans la vie. Viennent par la suite le travail (10,4%), le progrès du pays (8,7%) et enfin les études (2,3% globalement, 7% pour les 18-24 ans contre 0,2% des 35-44 ans). La famille est particulièrement évoquée par les femmes au foyer (65,7%).
Deux jeunes sur trois considèrent le mariage comme une valeur de référence pour des raisons de stabilité familiale et le tiers pour des raisons religieuses
91% considère que, son succès dépend de la fidélité, et 81% croient qu’avoir des enfants est d’une grande importance pour sa réussite.
A côté de ces valeurs, somme toute traditionnelles, d’autres facteurs renvoient à des pratiques plus modernes comme la participation des hommes aux tâches domestiques (39%) et la préservation de la liberté individuelle (30%).  
Sur un autre registre touchant à leur pratiques sociales, on relève que 19% des jeunes ont révélé avoir consommé des cigarettes, 8% de l’alcool et 5% de la drogue. Ces phénomènes concernent nettement plus les hommes que les femmes. Ainsi, 39% des hommes déclarent avoir consommé des cigarettes, 15% de l’alcool et 11% des drogues. Pour les femmes, ces pourcentages sont respectivement de 0,8%, de 0,4% et de 0,3%. Ce sont la curiosité et le désir de faire comme les amis qui poussent les jeunes à ces consommations.
La majorité des jeunes croient en l’égalité des chances entre les deux sexes dans les domaines de la scolarisation (81,4%) et  de l’emploi (68%). Ils sont plus nombreux parmi les détenteurs de diplôme de niveau supérieur (88,5% et 74% respectivement) à y croire.
La croyance en l’égalité des chances en matière d’accès à l’emploi est beaucoup plus exprimée parmi les femmes que parmi les hommes (74% contre 60%). Cependant  seuls 60,5% croient en l’égalité entre sexe en matière d’accès aux postes de responsabilité.
Enfin, quand on leur demande de citer une valeur ou une personnalité à laquelle ils s’identifient, 63% déclarent ne pas en avoir. Le reste cite des personnalités ou des valeurs relevant  essentiellement  du  domaine religieux (25%), de l’art (25%) ou du sport (23%).
Perceptions des réalités sociales
Les jeunes Marocains s’identifient majoritairement à la classe moyenne, plus d’un jeune sur deux (52%) pensent y appartenir contre 46% qui s’identifient plutôt à la classe modeste. Par niveau scolaire, 37% des sans niveau scolaire s’identifient à la classe moyenne contre 57% de ceux ayant un niveau moyen et 73% de ceux ayant un niveau supérieur. Par tranche d’âge, 57% des 18-24 contre 49% des 35-44 ans se considèrent de la classe moyenne. 
Interrogés sur l’évolution de leur niveau de vie au cours des dix dernières années, 45% des jeunes perçoivent une amélioration, 32% une stabilité et 21% estiment que les conditions de vie se sont plutôt détériorées. L'amélioration est  perçue par 49% des  18-24 ans contre 43% des 35-44 ans.
Cette appréciation  positive de l’évolution du niveau de vie s’accompagne d’un large consensus parmi les jeunes  sur l’augmentation  des inégalités sociales (67% d’entre eux) et la détérioration de la solidarité familiale (45% globalement, 49% parmi les 35-44 ans  contre 42% parmi les 18-24 ans).
Quand on les interroge sur les facteurs d’ascension sociale, 79% citent l’ambition et le sérieux  et 76% l’éducation. L’appartenance à une famille aisée est également un déterminant pour 54% alors que l’adhésion politique ou encore l’appartenance ethnique ou régionale ne sont évoquées que par 26% et 16% des jeunes respectivement.
Enfin, en terme institutionnel, un jeune sur deux (54,3%) considère que la pratique démocratique s’est  améliorée au Maroc.
Participation à la vie publique
Les jeunes Marocains accordent peu d’intérêt à la chose publique. Seuls 1% des jeunes adhèrent à un parti politique, 4% participent aux rencontres de partis politiques ou de syndicats, 1% sont membres actifs d’un syndicat, 4% participent à des manifestations sociales ou grèves et 9% participent à des activités de bénévoles. En outre, 36% participent aux élections de façon régulière et 14% de façon non régulière.
Par ailleurs, 58% des jeunes ont grande ou moyenne confiance en la justice (contre 26% qui n’en ont pas), 49% (contre 32%) dans le gouvernement, 60% (contre 24%) dans la presse, 49% (contre 28%) dans la société civile, 37% (contre 42%) dans le parlement, 26% (contre 60%) dans les collectivités locales et 24% (contre 55%) dans les partis politiques.
A noter dans ce sens, que le niveau de confiance dans les institutions, en général, est relativement plus élevé parmi les jeunes ruraux que parmi les citadins, parmi les femmes que parmi les hommes, et parmi les inactifs, notamment les femmes au foyer, que parmi les  chômeurs.
Priorités et inquiétudes
Concernant leurs priorités, l’emploi et l’égalité des chances pour y accéder sont avancés par  96% des jeunes, la réforme de l’enseignement par 83% ; l’habitat décent arrive en troisième position des priorités avec 81% suivi de l’amélioration des services de santé avec 76%.  Le respect des droits de l’Homme a été évoqué comme priorité par 72% des jeunes et l’élargissement de la liberté d’expression par 62% d’entre eux.
Pour l’avenir, la cherté de la vie (84%), le chômage (78%) et la baisse des ressources (78%) sont les principales préoccupations des jeunes. 

mercredi 6 juin 2012

Medersat.com : Une nouvelle école à Immouzer Marmoucha

 La Fondation BMCE élargit son réseau Medersat.com avec le lancement d’une nouvelle école primaire à Immouzer Marmoucha.
Située au cœur des magnifiques montagnes du Moyen-Atlas, la ville d’Immouzer Marmoucha (région Fès-Boulemane) vient d’être dotée une nouvelle école primaire. Il s’agit de la dernière réalisation de la Fondation BMCE pour l’éducation et l’environnement dans le cadre de son programme pédagogique et éducatif Medersat.com.

Fruit d’un partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale, cet établissement scolaire illustre l’engagement de la Fondation BMCE dans le développement de l’enseignement préscolaire et primaire, la recherche et les innovations pédagogiques ainsi que le renforcement des capacités locales en faveur des enfants des  régions rurales. L’inauguration de cette nouvelle unité de Medersat.com, qui s’est déroulée le 2 juin dans une ambiance festive, a connu la présence de plusieurs personnalités, dont Mohand Laensar, ministre de l’Intérieur, Mohamed El Ouafa, ministre de l’Éducation nationale, Lahcen Daoudi, ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, Othman Benjelloun, président de BMCE Bank, Leila Meziane Benjelloun, présidente de la Fondation BMCE Bank, Ahmed Boukous, recteur de l’Institut Royal de la culture amazighe (IRCAM), ainsi que les administrateurs directeurs généraux de BMCE Bank et d’autres autorités et hauts responsables locaux de la région de Fès-Boulemane.

Lors de son intervention à  cette occasion, Leila Meziane Benjelloun, présidente de la Fondation BMCE Bank, n’a pas manqué de souligner l’importance de cette initiative dans l’accompagnement du processus de régionalisation dans le cadre des réformes mises en œuvre au Maroc. «Nous pouvons aujourd’hui nous enorgueillir d’avoir su forger tous ensemble un modèle réussi d’école  primaire. Notre contribution à l’amélioration du système éducatif marocain dans les régions rurales du Royaume constitue un des maillons du développement local, qui implique les populations communautaires dans un esprit de solidarité. Nous sommes convaincus que notre contribution dans la scolarisation des enfants des populations locales sera fortement valorisée par le développement éducatif et l’amélioration des conditions de vie des générations futures», a-t-elle affirmé.

Ouverture sur le monde
Les élèves de Medersat.com d’Immouzer Marmoucha devraient ainsi bénéficier d’un modèle pédagogique fondé sur une politique linguistique de premier ordre ainsi qu’une utilisation effective des nouvelles technologies. «Nous essayons, dans le cadre de notre programme, d’apporter aux élèves un apprentissage de qualité qui repose sur la langue maternelle (arabe ou amazigh), en plus de la langue française, que nous voudrons un moyen d’ouverture sur le monde. Nous avons également le souci de renforcer les sciences et les nouvelles technologies au sein des écoles de notre réseau, et ce, en les dotant de différents outils technologiques (téléviseurs, ordinateurs, internet, etc.)», précise Jamal khallaf, directeur du programme Medersat.com.

Par ailleurs, le programme Medersat.com mise sur l’enseignement préscolaire pour garantir aux élèves un développement linguistique de qualité et assurer ainsi leur épanouissement physique et psychologique. Mohamed El Ouafa, ministre de l’Éducation nationale, a loué l’intérêt des écoles Medersat.com pour le préscolaire, indiquant qu’il constitue l’une des conditions incontournables de la réussite scolaire. «Les études scientifiques ont démontré l’existence d’une différence de niveau entre les enfants qui ont bénéficié du préscolaire et ceux qui n’y ont pas bénéficié. L’apprentissage de l’alphabet et des chiffres demeure, par conséquent, indispensable avant l’intégration du cycle primaire», a-t-il expliqué.
À noter que le réseau Medersat.com compte aujourd’hui 202 complexes scolaires qui se répartissent comme suit : 63 écoles «Medersat.com», 136 unités de préscolaire, et 3 écoles en Afrique subsaharienne : Sénégal, Congo et bientôt au Gabon.

mardi 5 juin 2012

Enseignants d’arabe en poste à l'étranger : Un problème en voie de solution

La  question de la régularisation administrative et financière des enseignants affectés à l'étranger constitue l'une des priorités de la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger. A l'ordre du jour depuis 2001, la question a été différée à plusieurs reprises pour des considérations budgétaires, pour être finalement déférée devant une commission interministérielle chargée par le Premier ministre d'examiner les voies et les moyens de procéder à la régularisation des arriérés dus aux enseignants au titre des avancements, des promotions et de la couverture sociale.
Une commission technique associant les départements concernés (Education nationale, Finances, Communauté Marocaine de l'extérieur, Fondation et CMR, essentiellement) a été chargée de faire le montage budgétaire des régularisations allant du 1er janvier 1992 au 31 décembre 2009. Plusieurs réunions ont été tenues de mai 2009 à février 2010 pour aboutir à un montage budgétaire brut de 191.420.000 MDH au profit de 768 enseignants (actifs ou ayant achevé leur mission).

Cette enveloppe budgétaire a été validée par les départements concernés en mars 2010 et répartie en trois tranches. La 1ère et la 2ème ont été intégralement servies, respectivement, en octobre 2011 et en décembre de la même année. La 3ème et dernière tranche sera servie dans le cadre de la loi de Finances 2012.
Toutes les autres régularisations couvrant la période du 1er janvier 2010 à ce jour (revalorisation des salaires, avancements et promotions), sont intégrées au budget de la Fondation au titre de 2012 pour être servies aux intéressés avant la fin de l'exercice.
Les cotisations à l'AMO sont normalement prélevées et versées aux organismes concernés et les prestations à caractère familial régulièrement servies aux bénéficiaires. Les cotisations à la CMR ont été régularisées aux 2/3 et seront totalement apurées par le règlement de la 3ème tranche.
Par ailleurs, toutes ces mesures de régularisation ont été dûment portées à la connaissance du corps enseignant, par le biais des ambassades et des consulats et au cours de réunions d'information avec les représentants de ce corps, individuellement ou collectivement, au Maroc et à l'étranger.
Il couvent de préciser que l'enseignant en mission à l'étranger perçoit un salaire statutaire versé au Maroc et une «indemnité mensuelle forfaitaire de séjour», servie à l'étranger et assortie d'une «incidence du taux de chancellerie» en fonction de son grade et de son échelle. Par rapport aux titres de séjour, leur octroi et leur renouvellement obéissent à des procédures fixées par les pays d'accréditation, conformément aux conventions bilatérales entre le Maroc et les pays d'accueil. Il faut néanmoins préciser que par le passé, quelques cas isolés ont été signalés en Italie et ont été réglés grâce à la diligence du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, conclut la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger.

lundi 4 juin 2012

Cherté de la vie, chômage et baisse des ressources : Les jeunes Marocains inquiets


Les jeunes Marocains affichent une inquiétude grandissante concernant la cherté de la vie, le chômage et la baisse des ressources, selon l'enquête nationale sur les jeunes, présentée vendredi par le Haut commissariat au plan (HCP).79% des jeunes pensent que le “sérieux et l'ambition” sont les principaux facteurs d'ascension sociale, devant le niveau d'études (76%) et l'appartenance sociale (54%)./DR

Pour l'avenir, les principales préoccupations des jeunes âgés de 18 à 44 ans sont la cherté de la vie (84%), le chômage (78%) et la baisse des ressources (78%), selon une enquête du Haut commissariat au plan (HCP), présentée vendredi à Rabat.

Cette enquête, qui porte sur 5.000 jeunes Marocains âgés de 18 à 44 ans (dont 60% citadins et 52% des femmes), indique également que 67% de ces jeunes estiment que “l'évolution du niveau de vie s'accompagne d'une augmentaion des inégalités sociales”. Cependant, ils sont 79% à penser que le “sérieux et l'ambition” sont les principaux facteurs d'ascension sociale devant le niveau d'études (76%) et l'appartenance sociale (54%).

“Ces chiffres montrent que le Maroc doit s'intéresser davantage à ses jeunes, à travers des projets clairs pour des horizons clairs”.

Ahmed Lahlimi, Haut commissaire au plan.

L'enquête met également en exergue la proportion importante (40%), des personnes entre 35 et 44 ans qui n’ont pas de revenus. Par contre le pourcentage de 67% pour les 18-24 ans peut s’expliquer par la poursuite d’études de plus en plus longues et par le manque d’expérience professionnelle. Seulement 9% de l’ensemble des personnes questionnées ont un niveau d’enseignement supérieur.

30%

C'est la proportion de jeunes de 15 à 29 ans au chômage dans le royaume, selon un rapport de la Banque mondiale, rendu public le 14 mai à Rabat.

Perceptions et attentes

L’emploi (96%), l’éducation (83%), le logement (81%) et la santé (76%) figurent en tête des priorités des jeunes.

Pour 42% des jeunes, -1 homme sur 2 et une fille sur 3-, le mariage n'est pas une priorité, et ce à cause du manque de moyens financiers (38%), ou de l’âge. Un peu moins d’un jeune sur quatre (24,5%) estime que la solidarité familiale s’est améliorée alors que 44,6% perçoivent plutôt une dégradation de cette solidarité.

En outre, les jeunes Marocains s’identifient majoritairement à la classe moyenne: plus d’un jeune sur deux (52%) pensent y appartenir contre 46% qui s’identifient plutôt à la classe modeste. Par niveau scolaire, 37% des sans niveau scolaire s’identifient à la classe moyenne contre 53% de ceux ayant un niveau moyen et 69% de ceux ayant un niveau supérieur.

A propos de la participation des jeunes à la vie politique marocaine, l'enquête du HCP indique que “seuls 1% des jeunes adhèrent à un parti politique, 1% participent aux rencontres de partis politiques ou de syndicats (...), 4% participent à des manifestations sociales ou grèves et 9% participent à des activités bénévoles”.

L'enquête a fait ressortir que le niveau de confiance dans les institutions est plus élevé chez les jeunes ruraux, chez les femmes et les inactifs que les autres catégories de la population. Ainsi, “36% participent aux élections de façon régulière et 14% de façon non régulière”, conclut l'enquête.

vendredi 1 juin 2012

Les participants appui de la BAD nouveau modèle éducatif pour l'Afrique

Le 10 mai, une réunion de haut niveau présidé par le président Donald Kaberuka, ancien Premier ministre britannique, Gordon Brown, et Tim Berners-Lee, fondateur de la Fondation Web a suscité un vif débat parmi les 10 ministres de l'Éducation et des Sciences et de la technologie du Burkina Faso, Cameroun, Ethiopie, Gambie, Ghana, Kenya, Maroc, Sénégal, Sierra Leone et en Ouganda; qui a rencontré des responsables d'Intel, Cisco, Alcatel-Lucent, HP, Adobe, Microsoft et d'autres parmi les sociétés technologiques de premier plan en Afrique. Les gouvernements des pays représentés étaient les autres le Bénin, le Burundi, l'Égypte, Côte-d'Ivoire, l'île Maurice, le Nigeria et le Rwanda. Le Directeur, BAD du Département du développement humain, Agnès Soucat, a animé le débat.

«La technologie est la clé pour combler le fossé entre l'état de l'éducation en Afrique aujourd'hui et ce qu'elle a le potentiel d'être", a déclaré Rt. L'honorable Brown dans sa déclaration liminaire.

Le but de la réunion était d'explorer les façons dont la technologie moderne peut améliorer l'accès et la qualité de l'éducation en Afrique et dans quels domaines devraient institutions financières comme la BAD et le secteur privé d'investir dans les TIC en Afrique. Les discussions ont porté sur 5 thèmes principaux: 1) augmentation de la connectivité pour accroître l'accès à l'éducation par l'e-learning en particulier dans les zones rurales de bénéficier les plus pauvres; 2) en utilisant la technologie pour améliorer la formation des enseignants et la qualité de l'éducation; 3) développer des partenariats public-privé entre le gouvernement, fournisseurs de services et du milieu universitaire; 4) les besoins en énergie pour les TIC à se développer; 5) l'appropriation du développement du contenu numérique.


Le ministre de l'Éducation pour le Ghana a souligné la nécessité pour les programmes d'enseignement à distance parce qu'ils ont 45% de l'absentéisme des enseignants. Honorable Margaret Kamar, ministre de l'Éducation, supérieur des sciences et de la technologie pour le Kenya a déclaré que son pays envisageait des investissements en matière d'investissement câble à fibre optique comme une solution à la question nationale de la fuite des cerveaux et d'améliorer la qualité de l'éducation.

Le président Kaberuka a souligné l'importance de la technologie dans la lutte contre la qualité de l'éducation. "Alors que le défi du nombre a été abordé avec succès, que des restes de la qualité. Science, technologie et innovation ouvre des perspectives qui pourraient permettre à l'Afrique d'accélérer le développement par l'éducation. Le bilan de quelques pays pilotes semble indiquer que c'était de l'Afrique voie de l'avenir ", a déclaré le président Kaberuka

"Maintenant que 20 pour cent des gens sont devenus familiers avec les ordinateurs, la question était de savoir comment amener le reste de 80 pour cent de l'humanité à bord", a déclaré Sir Tim Berners-Lee.

Le public aux prises avec des questions sur le rôle des enseignants et des étudiants avec l'introduction de nouvelles technologies dans la classe et l'utilisation du Web comme outil d'enseignement utilisant des matériaux fournis gratuitement par les universités de haut rang comme l'Open University britannique, MIT, Harvard, Stanford, et Khan Foundation.

«La formation est la chose la plus fondamentale tout le monde peut faire. Sinon l'utilisation sera faible et les enseignants se sentent stupides s'ils ne savent pas autant que les enfants font", a déclaré John Davies, vice-président d'Intel.

"La technologie n'est pas ce qui est important. Nous avons besoin de former les enseignants à utiliser les technologies ainsi que veiller à ce que le pays possède la production de contenu numérique», a déclaré Gervais Ricaud Auckbur, représentant du Ministère de l'Education de Maurice.

"Je veux voir les pays africains travaillent ensemble pour faire du rêve" Haut débit pour tous en Afrique "devienne une réalité pour tout le monde sur le continent -. Pour fournir un accès à la communication abordable pour l'éducation et de développement socio-économique Cela ne peut pas être fait sur un pays par pays.

Surtout, pour couvrir les pays sans littoral, tous les pays africains doivent travailler main dans la main. ", A déclaré Daniel Jaeger, vice-président d'Alcatel-Lucent des activités en Afrique.

Après avoir écouté un débat passionnant et une multitude de l'expérience des pays, Rt Hon Brown a conclu en déclarant que ce partage d'informations était d'une importance primordiale en soi et que l'Afrique avait besoin d'un groupe de TIC dans l'éducation des champions pour aborder les questions de l'accès et la connectivité, la fibre optique la formation des enseignants de technologie, et le recyclage et comment ils ont vu la voie à suivre.

Pour continuer la discussion et consulter les intervenants sur sa nouvelle stratégie développement du capital humain et un nouveau modèle pour l'éducation en Afrique, la BAD a organisé un après-midi de 3 heures avec le même groupe de participants dans le nouveau siège de l'Union africaine.

La BAD a présenté son modèle d'éducation pour l'Afrique Nouvelle (NEMA), qui est basé sur les TIC, des liens étroits avec le marché du travail, favorise les partenariats public-privé qui permettent aux institutions d'enseignement de puiser dans les expériences, de connaissances et de leviers financiers du secteur privé. Il plaide pour un changement à partir d'un modèle d'éducation en salle de classe à celle qui favorise la pensée critique, ce qui entraînerait le déplacement d'un enseignant-fondé d'une approche basée sur l'élève. NEMA prend également en charge d'une approche participative dans les politiques éducatives en développement impliquant les parents et les enseignants dans les processus décisionnels.

La discussion d'après-midi était de nature plus technique et centrée sur ce que le secteur privé offrait en Afrique pour favoriser l'accès et la qualité de l'éducation. Les entreprises technologiques ont encouragé les gouvernements à être plus créatifs dans l'utilisation peu coûteuse à faible bande passante pour l'envoi et la réception de données mobiles comme le courrier électronique. Microsoft a présenté son «blanc espaces« projet - l'espace, qui a été libéré des chaînes de télévision que nous avons déménagé à la technologie numérique, et si la déréglementation, peuvent fournir un accès abordable à l'Internet.

Mme Soucat a conclu la réunion en proposant que le E-Forum sur la science et de la technologie créée après le premier Forum Afrique sur la science, la technologie et l'innovation sera utilisé comme plate-forme virtuelle pour créer les pays du premier groupe à devenir des TIC dans l'éducation des Champions. Le E-Forum sur les IST sera lancé à la BAD Assemblées annuelles à venir à partir du 28 mai au 1er Juin à Arusha.

Les 10 premières TIC dans l'éducation des Champions sera Burkina Faso, Cameroun, Ethiopie, Gambie, Ghana, Kenya, Maroc, Sénégal, Sierra Leone et en Ouganda.